Samedi 25 janvier 2025
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Par l'abbé François Chollet Référence : 1924 Date édition : 2003 Format : 14 X 20 ISBN : 2-84373-297-2 Nombre de pages : 560 Première édition : 1853 Reliure : br. Prix: 65.92€ |
L'abbé Chollet, autrefois curé-doyen de Villers-Cotterêts, était historien et poète. Impossible pour lui - il le démontre brillamment ici - de n'être que l'un ou l'autre. Certes, sa volonté première est d'évoquer la ville natale d'Alexandre Dumas, ses environs (communes, édifices, sites divers et lieux-dits) et bien d'autres localités (Soissons, La Fère, Noyon, Chauny...), mais il le fait en promeneur et en narrateur inspiré. Le passé de ces lieux superbes, la description du château de Villers-Cotterêts, érigé par François Ier, « illustre et glorieuse demeure » - devenue un dépôt de mendicité après l'exil de la maison d'Orléans - avec son bosquet, son jardin potager et le magnifique bassin qui servait à arroser les plantes, la faisanderie et les pépinières, le parc et les promenades, ou la recréation de la cité elle-même, avec son église « qui a perdu sa vieille horloge », son hospice et son collège de jeunes gens, ses métiers du bois et ses maisons anciennes (hôtel de la Poste aux Chevaux)... tout cela, il le présente au fil de ses promenades, au gré de ses voyages, dans le mouvement d'un style élégant et descriptif. Car, pour lui, le savoir ne s'énonce pas sans grâce : aussi le lecteur d'aujour-d'hui obtiendra toutes les informations qu'il souhaite sur l'histoire de Villers-Cotterêts et des communes du canton (d'Ancienville à Vivières, en passant par Corcy, Coyolles, Dampleux, Faverolles, Fleury, Haramont...), sur la forêt, tous ses sites et tous ses secrets (Château-Fée, la Fontaine du Prince et les étangs de la Ramée), sur les ermitages, prieurés, couvents et abbayes (Longpré, Longpont, Saint-Remy...), sur la tour de Pinon, Prémontré, Coucy-le-Château, Saint-Quentin, Anizy-le-Château, mais dans une floraison poétique, dialoguée (en diligence), anecdotique (querelle entre époux), dramatique (le petit chien meurtri). Le romantisme légendaire n'effraie pas davantage l'auteur (histoire de Gabrielle de Vergy, dame de Fayel), les apologues et la piété filiale, avant l'évocation de Saint-Médard et de son abbaye, l'éloge de son chien Catule, précédant le recensement des paroisses du canton de Villers-Cotterêts, celui des communautés religieuses de Soissons, le récit de l'aventure de Barbe Péron à Dampleux, ou le tirage de la loterie en faveur de l'ouvroir de la cité.© Micberth
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