Jeudi 05 décembre 2024
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Par Etienne Cabrol Référence : 1977 Date édition : 2003 Format : 14 X 20 ISBN : 2-84373-350-2 Nombre de pages : 666 Première édition : 1860 Reliure : br. Prix: 79.11€ |
Après un texte consacré aux « usages, coutumes, libertés, franchises... accordés en divers temps aux consuls et habitants de Villefranche », puis un Préambule, traitant des « singularités et privilèges considérables » de la cité et enfin un Avant-propos d'histoire générale, l'auteur en vient aux annales et chroniques proprement dites qui nous conduisent, dans ce tome I, de l'année 1252 (celle de la fondation de la ville) jusqu'en 1560, au moment où Jean de Chevery commençait à prêcher « les erreurs de Calvin dans la présente Villefranche ». Entre ces deux dates, plus de trois siècles d'événements intra-muros caractérisés par leur richesse et leur diversité : en 1278, des conventions sont passées entre les consuls et les bouchers (achat, vente, débit, taxe, contentieux de toute sorte...) et leur statut officiel est confirmé trois ans plus tard ; en 1323, les consuls obtiennent du roi Charles IV le droit d'exercer la justice civile et criminelle avec le bailli et en 1327, la construction de l'église, commencée en 1260 et interrompue par les guerres de Guyenne, peut reprendre et le petit clocher est édifié. C'est ainsi que l'histoire nationale est, par la force des choses, mêlée à l'histoire locale, l'une et l'autre se nourrissant réciproquement : les biens des Templiers (massacrés en 1307, leur ordre ayant été annulé en 1312), sont distribués à différents chevaliers, comme le commandeur de Drulhe qui réside près de Villefranche ; de même, les consuls doivent prêter serment au prince de Galles en 1363, ce qui n'empêche pas les habitants de la cité de chasser les Anglais l'année suivante. On peut noter aussi un fait important pour la cité (en 1416) : un sursis de la levée de taille ; mais c'est près d'un demi-siècle plus tard (1463) que le roi Louis XI fait une entrée solennelle dans la ville et qu'on lui offre un beau chien de chasse « avec son filet ». En 1539, application de l'ordonnance du roi François Ier, selon laquelle les actes de justice ne doivent plus se faire en latin, « mais en françois ». © Micberth
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