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VERBERIE pendant l'invasion de 1914


Par Dr A. Debacq


Référence : 3323
Date édition : 2014
Format : 20 X 30
ISBN : 978-2-7586-0819-6
Nombre de pages : 122
Première édition : 1917
Reliure : br.

Prix: 17.00€


     Le canon s'était tu depuis déjà quelques heures et un calme sinistre régnait dans les rues, lorsque les rares habitants qui étaient restés dans la ville risquèrent un regard vers ce qui se passait dehors, cet après-midi du 1er septembre 1914. Après avoir pansé sommairement les blessés anglais et français, le docteur Debacq prenait un repas bien mérité, quand deux femmes lui demandèrent de secourir un jeune homme parti de son village à bicyclette, qui avait reçu une balle de shrapnel dans la jambe. Traversant la ville, le médecin aperçut les premiers uhlans qui essuyèrent les tirs des chasseurs alpins et décidèrent de rebrousser chemin. Vers quatre heures, une fusillade recommença : ce fut le dernier épisode de la résistance de l'artillerie alliée à l'invasion de la vallée de l'Oise. Á partir de ce moment, il ne resta plus un soldat dans l'intérieur du bourg. Les habitants relevèrent les soldats anglais et français qui avaient été reconnus et identifiés mais qui étaient restés sur le champ de bataille. M. Pingeot, maire adjoint, animé d'un sentiment éminemment patriotique, voulut que les morts, quatre anglais et deux chasseurs alpins, vaillants défenseurs de la cité, reposent dans le cimetière communal à une place d'honneur qu'il choisit lui-même. Tous les hommes disponibles étant occupés au transport des blessés à l'ambulance qui s'organisait, il s'acharna durant une journée entière et parvint au prix de terribles efforts à emmener leurs corps jusqu'à une tombe digne, tirant lui-même la charrette à bras qu'il avait récupérée « au Moulin à planches ». Les blessés quant à eux, avaient été regroupés dans un premier temps chez deux ou trois habitants de la rue Saint-Pierre et notamment au presbytère. L'inquiétude était grande autant pour les combattants que pour les civils qui les avaient recueillis avec leurs armes et leur munitions, et pouvaient être accusés de recel. Il fut alors décidé de rassembler la quinzaine de blessés à l'usine Arcelaine, rue Saint-Nicolas, où les dames de la Croix-Rouge avaient installé et garni une vingtaine de lits depuis deux semaines. Le transfert eut lieu au matin du 2 septembre. Au même moment, un officier parlementaire allemand entra dans Verberie par la rue de la Pêcherie. En l'absence du maire, il se fit conduire auprès de M. Pingeot et lui signifia très simplement et très calmement que la ville était officiellement occupée militairement par les Allemands. Le maire adjoint put vaquer toute la journée aux occupations de sa charge, mais dès le lendemain il fut gardé à vue chez lui en tant qu'otage.
© Micberth
     
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