VAYRES-SUR-ESSONNE (Autour de mon village)

Par Roger Bailly

Référence : 2706
Date édition : 2008
Format : 14 X 20
ISBN : 978-2-7586-0158-6
Nombre de pages : 172
Première édition : 1968
Reliure : br.

Prix: 22.31€

L'amour de Roger Bailly pour son village l'a conduit à écrire cet ouvrage consacré au passé mais l'a aussi déterminé à s'investir dans des actions concrètes, au présent, pour assurer son avenir. L'auteur est plus scientifique que littéraire, tour à tour : géologue, météorologiste, botaniste. Il est aussi très pédagogue, donnant au lecteur toutes les données nécessaires à la compréhension des informations qu'il présente méthodiquement. Son souci de la précision l'amène à détailler les particularités de langage des habitants, la superficie des exploitations de cressiculture, si importante pour la vie économique locale, ou encore la longueur des chemins ruraux. Son étude historique, pour chacune des époques qu'il traite est étayée par une multitude de données sur les villageois, qu'il s'agisse de leur état civil, leur religion ou de leur mode de vie ; l'auteur décrit leur habitat, leur nourriture, leurs divertissements ou leurs traditions. La narration de la Seconde Guerre mondiale à Vayres-sur-Essonne est rédigée sur un ton tout à fait différent du reste de l'ouvrage. Témoin direct des événements, Roger Bailly s'implique totalement dans son récit, en particulier quand il raconte la libération du village. Il nous propose, alors, le journal quotidien qu'il a élaboré en tant que spectateur ; il s'y mêle craintes, doutes et espoirs jusqu'à l'explosion de joie à l'heure de la victoire finale. Conscient de la nécessité absolue d'un devoir de mémoire, l'auteur a écrit ce récit lors des événements et l'a déposé aux archives départementales de Seine-et-Oise. Dans son dernier chapitre qu'il a intitulé « Et maintenant », il dévoile sa crainte de l'avenir, qui l'a probablement incité à publier cet ouvrage. L'urbanisation et l'évolution technologique qui annihile chaque jour davantage les distances, ne risquent-elles pas d'être à l'origine de la disparition pure et simple de l'identité de ce bourg envers lequel il éprouve une si forte affection ? « Ce village campagnard que nous aimons tant va devenir « une localité de banlieue ». C'est le progrès dit-on ! »
© Micberth

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