SUGÈRES et ses habitants. Une ancienne justice seigneuriale en Auvergne

Par Adolphe Achard

Référence : 2490
Date édition : 2006
Format : 14 X 20
ISBN : 2-84373-905-5
Nombre de pages : 312
Première édition : 1929
Reliure : br.

Prix: 38.54€

Deux raisons majeures ont incité Adolphe Achard à écrire cette monographie consacrée à Sugères : la première était son attachement profond au passé de cette localité, et en particulier à tout ce qui concernait les paysans, nos « modestes aïeux, la véritable force du pays », et la seconde son intérêt pour la justice seigneuriale de Sugères, qui était au cœur de la vie de la circonscription sous l'Ancien Régime et dont les dossiers lui furent communiqués pour la période de 1730 à la Révolution. Naturellement, c'est l'histoire complète de la localité qui est retracée ici des origines (gauloises et romaines) jusqu'aux lendemains de la guerre de 1914-1918 (45 enfants du pays morts pour la France), en passant par tous les événements qui ont marqué la cité et sa région : « les trois siècles heureux et prospères de la paix romaine », les invasions des Alamans et des Francs, les errances des Bagaudes, paysans ruinés « à la recherche de leur nourriture », l'érection sur les pics d'Auvergne de châteaux forts et l'avènement des seigneurs de Montboissier...
Bien d'autres faits sont rapportés dans cet ouvrage riche et passionnant : les cinq châtellenies (au XV^esiècle) de Montboissier, la capture, en 1586, de la reine Margot par Jean de Canillac qui devint chef de la Ligue en Auvergne, le démembrement de la baronnie, la famille de Bosredon et « la transformation de la vieille demeure en un château opulent » au milieu du XVIII^e siècle (...) ; mais la description de la vie rurale locale et de « la grande misère des campagnes », née, entre autres, de la guerre de Cent Ans, des ravages des Grandes Compagnies, des affrontements civils et religieux et d'une insécurité constante (pillages, famines, épidémies...), ainsi que « la justice de Sugères » (territoire concerné, personnel judiciaire, frais engagés, crimes et délits...) constituent le véritable rachis de cette œuvre de référence qui fait aussi sa place à la vie paroissiale et seigneuriale.
© Micberth

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