SAINT-OUEN-SUR-MORIN (Essai de monographie sur la commune de)

Par J. N. E. Devivier

Référence : 2510
Date édition : 2006
Format : 14 X 20
ISBN : 2-84373-925-X
Nombre de pages : 100
Première édition : 1870
Reliure : br.

Prix: 15.21€

J. N. E. de Vivier, auteur de cet ouvrage consacré à Saint-Ouen-sur-Morin, qui fut aussi maire de la commune et qui habita le château de la Brosse, semblait tout désigné pour faire revivre le passé de la localité, depuis ses origines jusqu'à la seconde moitié du XIX^esiècle. Son intérêt pour ce terroir, la vallée du Petit Morin, n'était pas, en effet, seulement dû au charme du site qui a touché tant d'artistes et de promeneurs au fil du temps, mais surtout à son ancienneté (il fut d'abord habité par les Celtes) et à la richesse de son passé. Aussi, après avoir décrit le territoire de Saint-Ouen, baigné par le Petit Morin - « la largeur de la vallée est d'environ 1 kilomètre » - l'historien effectue une étude du sol (alluvions récentes, argile à meulières, grès et sable...), il montre comment ces matières ont été exploitées (ouverture d'une carrière en 1766...), restitue les analyses hydrographiques réalisées en 1867 (salubrité de l'eau) et recense la flore et la faune locales.
Très tôt, nous révèle-t-il, l'administration du village fut assurée par des syndics qui étaient élus annuellement avec une possibilité de réélection indéfinie. Toutefois, il ne reste rien de leurs décisions officielles, la tenue des registres de l'état civil étant confiée au curé et la paroisse constituant le cœur même de l'activité intra-muros : offices et vie spirituelle, école et assistance aux pauvres et aux malades (M. de Montmorency construisit une infirmerie, un presbytère et un grand four banal avant la Révolution). L'auteur s'attache ensuite à l'histoire du domaine de la Brosse et il évoque « la lourde tâche » que s'imposa le baron de la Ville « de rectifier le Petit Morin dans son parcours communal », avant de consacrer un long développement à la Révolution, où se fit remarquer, par ses interventions radicales, Jean-Baptiste Drouet, l'ancien maître de poste de Sainte-Menehould.
© Micberth

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