Mercredi 11 décembre 2024
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Par Jean Sorrel Référence : 2013 Date édition : 2003 Format : 14 X 20 ISBN : 2-84373-389-8 Nombre de pages : 310 Première édition : 1981 Reliure : br. Prix: 38.54€ |
L'ouvrage que nous présentons ici est le premier volume du livre intitulé Histoire de Saint-Marcellin, qui en compte deux au total. Dans ce tome I, Jean Sorrel fait revivre « les temps anciens », soit la (très longue) période qui va de la préhistoire à la seconde moitié du XVIIIe siècle, en passant par l'époque de l'occupation romaine (habitation probable dans ce lieu, via strata et via mala), ainsi que les origines, la fondation de l'église et l'influence déterminante d'Humbert II. La charte octroyée par ce dernier (1343), postérieure à la création du Conseil delphinal de Saint-Marcellin, va donner aux habitants de nombreux avantages et assurer la prospérité de la cité (installation de commerçants, d'orfèvres, facilité des communications) et son agrandissement, avec, de surcroît, des fortifications flanquées de tours carrées massives. La cité devient même un chef-lieu de bailliage, une importance administrative que lui contestera sa voisine, la ville de Romans (différends entre elles, qui persisteront jusqu'à la fin du XVIIIe siècle : dernière querelle avec la « dame de Mantaille » en 1787). Par ailleurs, les guerres qui séviront dans le Dauphiné auront des répercussions terribles sur Saint-Marcellin et ses environs : celles de François Ier (ruineuses pour la ville) et surtout les affrontements religieux qui deviennent très vite des combats meurtriers suivis de pillages, perpétrés par des « sangsues d'enfer », appartenant aux deux partis adverses : le baron des Adrets assiège la ville défendue par Laurent de Maugiron et massacre la plupart des habitants. Au XVIIe siècle, la cité est misérable (peste et épidémies : 1586, 1630 et 1651) et le logement des gens de guerre est une lourde charge (1634, 1635, 1709...). Et ce n'est pas le séjour, très coûteux, des princes du sang (ducs de Bourgogne et de Berry) à Saint-Marcellin (1701) qui allégea son sort, bien au contraire. Cependant, un « lent redressement s'amorce dans la deuxième moitié de ce (XVIIIe) siècle » (industrie de la soie, commerce des noix...), la population s'accroît, les vieux logis (dans la cité) tendent à disparaître.© Micberth
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