SAINT-JULIEN-DE-CONCELLES. Histoire d'une paroisse bretonne avant et depuis 1789

Par R.P. Gustave Pétard

Référence : 2447
Date édition : 2006
Format : 14 X 20
ISBN : 2-84373-862-8
Nombre de pages : 338
Première édition : 1898
Reliure : br.

Prix: 42.60€

Mis en présence, grâce à un heureux concours de circonstances, d'un véritable trésor d'archives sur Saint-Julien-de-Concelles, avant, pendant et après la Révolution, l'auteur de cet ouvrage a vu se dessiner, à travers ces nombreux documents, une image de l'Ancien Régime et des événements qui ont y mis fin, bien différente des idées toutes faites qui sévissaient encore plus d'un siècle après la grande rupture de 1789. C'est en puisant dans ces pièces anciennes, jalons très précis de l'histoire de Saint-Julien, qu'il a pu écrire sa monographie. Après un chapitre préliminaire sur les origines de la localité (traces d'une villa gallo-romaine sur plus de 20 hectares, chapelle de Saint-Barthélemy édifiée sur les ruines d'une maison de bains du III^e siècle), il retrace une histoire des lieux dans une triple perspective : Saint-Julien avant 89, la période révolutionnaire et le XIX^esiècle, en évoquant à chaque fois la vie religieuse et la vie civile, la première s'étant révélée fondatrice aux alentours du VI^e siècle à partir de Saint-Barthélemy.
L'étude de la paroisse avant la Révolution est très détaillée : description de l'église et rôle essentiel des fondations pieuses, chapelles publiques et domestiques, « que la piété de nos pères avait multipliées », importance des recteurs et du prieuré ; mais aussi assemblée et seigneurs, avec trois sièges de seigneuries (le Plessis-Glein, le Plessis-Trystan et le Bois-Nouveau) et de nombreuses gentilhommières, des troupes régulières et des milices provinciales... Mais les événements sont particulièrement foisonnants pendant la Révolution : le curé de Saint-Julien et ses deux vicaires refusent de prêter serment à la Constitution civile du clergé (comme une grande majorité de prêtres dans le diocèse de Nantes), l'intrus est obligé de fuir, on se rebelle contre la conscription, « les gars du Loroux sont parmi les plus braves de l'armée catholique et royale... les officiers municipaux se sont envolés... ».
© Micberth

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