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SAINT-ÉTIENNE pittoresque


Par Pierre Chapelon


Référence : 3464
Date édition : 2017
Format : 20 X 30
ISBN : 978-2-7586-0979-7
Nombre de pages : 310
Première édition : 1924

Prix: 46.00€


     « S'il tient de l'énigme, le vieux Saint-Étienne se devine à travers la fumée des forges, et, toujours au rythme des battements du fer sur l'enclume, les bardes rêveront au petit hameau qui fut son berceau ». Selon l'imaginaire, ce hameau se serait nommé Furania et ses premiers habitants auraient été une peuplade de métallurges gaulois adorant le soleil, la lune et le dieu Fur. Sous Philippe Auguste, la terre stéphanoise était sous la domination du seigneur de Saint-Priest, et la bourgade avait pris de l'importance. Les maisonnettes avaient remplacé les huttes ; les ateliers et les forges subsistaient et se développaient. Á partir du XIIIe siècle, la population ayant obtenu le droit de se gouverner, élut ses premiers édiles et en 1296, les armuriers établirent une confrérie dite du Saint-Esprit, dans le but de venir en aide aux malheureux de la corporation. En 1222, la première pierre de l'église romane de Valbenoîte, bâtie en l'honneur de la Sainte Vierge, fut posée ; elle demeure le plus ancien monument de Saint-Étienne. Quand Charles VII, victorieux des Anglais et revenant de Guyenne pour retourner à Paris s'arrêta dans la cité, il accorda aux 2 880 âmes qu'elle comptait l'autorisation d'élever des fortifications. Lorsque Gabriel, seigneur de Saint-Priest, tenta d'établir de nouveaux droits en 1512, les habitants déléguèrent quatre des leurs pour présenter leur défense à Paris. Le nombre de forgerons ne cessait d'augmenter. Parmi eux figuraient certainement les premiers fabricants d'armes à feu, car en 1516, François Ier leur envoya l'ingénieur Georges Virgile afin d'étudier le parti à tirer de la fabrication des arquebuses. Les années 1562 et 1570 furent marquées par les attaques des huguenots : 300 furent conduits par le capitaine Sarras la première fois ; 4 500 étaient menés par l'amiral de Coligny, la seconde fois. En 1601, apparurent les premiers exploitants des mines reconnus par le roi et exempts de tous droits vis-à-vis des seigneurs. Auparavant, le charbon était extrait à fleur du sol. Á l'épuisement de ces affleurements, on dut le rechercher dans le sous-sol au moyen de fendues, galeries souterraines peu inclinées. L'industrie du ruban démarra avec la fondation de la confrérie de Notre-Dame par les tixotiers ou tissutiers de soie au début du XVIIe siècle. Cet ouvrage, illustré de 800 dessins de l'auteur, témoigne des us et coutumes de la cité stéphanoise autrefois. Il constitue une sorte de catalogue exhaustif des expositions passées et à venir autour des fusains de Pierre Chapelon.« S'il tient de l'énigme, le vieux Saint-Étienne se devine à travers la fumée des forges, et, toujours au rythme des battements du fer sur l'enclume, les bardes rêveront au petit hameau qui fut son berceau ». Selon l'imaginaire, ce hameau se serait nommé Furania et ses premiers habitants auraient été une peuplade de métallurges gaulois adorant le soleil, la lune et le dieu Fur. Sous Philippe Auguste, la terre stéphanoise était sous la domination du seigneur de Saint-Priest, et la bourgade avait pris de l'importance. Les maisonnettes avaient remplacé les huttes ; les ateliers et les forges subsistaient et se développaient. Á partir du XIIIe siècle, la population ayant obtenu le droit de se gouverner, élut ses premiers édiles et en 1296, les armuriers établirent une confrérie dite du Saint-Esprit, dans le but de venir en aide aux malheureux de la corporation. En 1222, la première pierre de l'église romane de Valbenoîte, bâtie en l'honneur de la Sainte Vierge, fut posée ; elle demeure le plus ancien monument de Saint-Étienne. Quand Charles VII, victorieux des Anglais et revenant de Guyenne pour retourner à Paris s'arrêta dans la cité, il accorda aux 2 880 âmes qu'elle comptait l'autorisation d'élever des fortifications. Lorsque Gabriel, seigneur de Saint-Priest, tenta d'établir de nouveaux droits en 1512, les habitants déléguèrent quatre des leurs pour présenter leur défense à Paris. Le nombre de forgerons ne cessait d'augmenter. Parmi eux figuraient certainement les premiers fabricants d'armes à feu, car en 1516, François Ier leur envoya l'ingénieur Georges Virgile afin d'étudier le parti à tirer de la fabrication des arquebuses. Les années 1562 et 1570 furent marquées par les attaques des huguenots : 300 furent conduits par le capitaine Sarras la première fois ; 4 500 étaient menés par l'amiral de Coligny, la seconde fois. En 1601, apparurent les premiers exploitants des mines reconnus par le roi et exempts de tous droits vis-à-vis des seigneurs. Auparavant, le charbon était extrait à fleur du sol. Á l'épuisement de ces affleurements, on dut le rechercher dans le sous-sol au moyen de fendues, galeries souterraines peu inclinées. L'industrie du ruban démarra avec la fondation de la confrérie de Notre-Dame par les tixotiers ou tissutiers de soie au début du XVIIe siècle. Cet ouvrage, illustré de 800 dessins de l'auteur, témoigne des us et coutumes de la cité stéphanoise autrefois. Il constitue une sorte de catalogue exhaustif des expositions passées et à venir autour des fusains de Pierre Chapelon.
© Micberth
     

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