SAINT-BONNET-LE-CHÂTEAU (Histoire de). Tome II

Par les abbés J. Condamin et F. Langlois

Référence : 2523
Date édition : 2006
Format : 14 X 20
ISBN : 2-84373-938-1
Nombre de pages : 486
Première édition : 1887
Reliure : br.

Prix: 56.80€

L'ouvrage présenté ici est le second tome de l' Histoire de Saint-Bonnet-le-Château qui fait revivre le passé de la localité depuis ses origines (très anciennes) jusqu'à la fin du XIX^e siècle. Les auteurs reprennent leur récit à partir de l'année 1496, date à laquelle André Célarier, un enfant de la cité, devint curé de la paroisse. Sa biographie et celles de ses successeurs (jusqu'en 1590) nous font découvrir tous les aspects de la vie paroissiale (accords entre les prêtres et les consuls...), puis ce sont des drames locaux (incendies en 1577 et 1578 et épidémie de peste en 1582) qui sont évoqués, ainsi que la vie civile dans son ensemble à Saint-Bonnet. Mgr de Marquemont fait une visite pastorale le 12 juillet 1614 « qui est entourée de pompe et qui était désirée du clergé et des habitants », car elle était l'occasion d'admonestations et de remises en ordre, à la suite des plaintes des paroissiens contre les vicaires. L'hiver de 1623 fut d'une rigueur extrême (accumulation de neige pendant six mois) et en octobre de la même année, le régiment de M. de Vaudemont vint tenir garnison à Saint-Bonnet.
Par la suite, jusqu'en 1628, divers corps de troupes se succédèrent en ville et c'est au mois de septembre 1626 que l'on apprit la mort de Lesdiguières. À l'époque, ce sont les archives qui nous l'apprennent, les rues de la cité étaient peu sûres et l'éclairage des rues si insuffisant qu'il favorisait les entreprises des malfaiteurs. Au siècle suivant, Mandrin passa en ville (1754), où il reçut du receveur de la Ferme quatre mille livres pour huit balles de tabac de contrebande. Il est vrai que le commerce était prospère à Saint-Bonnet et en ce qui concerne les différents corps de métiers, la serrurerie était la profession la plus recherchée ; venaient ensuite, par ordre d'importance, les cordonniers, les tanneurs, les selliers, les tailleurs, les boulangers, les maçons, les menuisiers et les perruquiers... Pendant la Révolution, Saint-Bonnet devient Bonnet-la-Montagne et c'est en 1837 que l'on fit la découverte des momies, des corps presque intacts dans le caveau de la chapelle des morts.
© Micberth

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