Jeudi 16 janvier 2025
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Par Gaston Coindre Référence : 2828 Date édition : 2009 Format : 14 X 20 ISBN : 978-2-7586-0293-4 Nombre de pages : 412 Première édition : 1904 Reliure : br. Prix: 48.68€ |
À l'époque de sa splendeur, la cité de Salins fut maintes fois représentée, bénéficiant ainsi d'une iconographie bien plus riche que bon nombre de ses contemporaines. Qualifiée parfois de capitale de la Bourgogne ou gardienne du grand étendard de Comté, elle fut en particulier dessinée par Nicolas Richard qui remit à la ville, en 1651, une table et un plan de Salins qui sert de guide à Gaston Coindre. L'aspect de Salins à l'époque médiévale le fascine : « Ces villes du Moyen Âge hallucinent l'imagination ». Il lui prête même une dimension fantastique « à la vue de ces ruelles en casse-cou, coupées d'escaliers, de passerelles, encombrées d'appentis, arc-boutées d'étages surplombants ». Son talent de graveur lui permet d'illustrer magnifiquement ses descriptions et son goût pour l'histoire, de consigner les événements ou les personnages qui ont marqué chacun des lieux qu'il évoque. Sans chercher à enjoliver ce qu'il a sous les yeux, il redonne simplement vie à ce que les siècles ont transformé. Il dresse aussi le portrait de ceux qui ont laissé une trace dans l'histoire de la ville, au détour des rues ou des demeures qu'ils ont fréquentées. Sa curiosité est sans limite et le flot de ses questions inquiète parfois certains habitants, comme ce vieillard qui le prit pour un agent des contributions directes venu enquêter sur la réalité de ses biens. La vie du peuple l'intéresse tout autant que les événements mondains. Gaston Coindre reconstitue l'existence des vignerons pris entre les difficultés de leur métier et les contraintes de l'administration. Il évoque les usages et les superstitions qui s'imposent lors des grandes étapes de la vie, comme le baptême, le mariage et l'enterrement. Il raconte les mœurs municipales et les fastes politiques, mais évoque aussi de curieux souvenirs du spectacle de la rue, où plane encore l'ombre d'un évêque grec, d'officiers irlandais, de moines mendiants et où résonnent toujours les charivaris de fifres et de tambourins et l'écho des réjouissances populaires.© Micberth
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