Vendredi 19 avril 2024
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Par Georges Lecocq Référence : 2729 Date édition : 2008 Format : 14 X 20 ISBN : 978-2-7586-0181-4 Nombre de pages : 208 Première édition : 1875 Reliure : br. Prix: 26.37€ |
Plus qu'une simple monographie, c'est un hommage à la ville que rend Georges Lecocq : « Elle est aussi belle que peut l'être une ville toute entière aux affaires. Merveilleusement placée sur une colline, ayant à ses pieds une rivière, un canal et un chemin de fer, elle possède des rues larges et grandes, une place immense, des promenades agréables ». Au fil des pages, l'auteur s'attache à faire apprécier au lecteur cette ville dont l'histoire est faite de malheurs et de ravages mais qui a toujours su agir pour favoriser son destin. Ainsi, la commune de Saint-Quentin est l'une des plus anciennes de France. Sans que l'on puisse dater exactement l'avènement de cette « révolution sociale », il est probable que ce fut Albert Ier, avant 986, qui affranchit les habitants de leurs servitudes. Autre événement à la gloire de Saint-Quentin, le siège des Espagnols en 1557, combat perdu d'avance, met à l'honneur le courage des habitants et de l'amiral de Coligny : « Il fallut vingt-cinq jours de lutte, onze brèches aux murailles, l'effort de cinq nations et toute la force du nombre (plus de trente contre un !) pour triompher de cette héroïque poignée de braves ». Georges Lecocq ne considère pas cette reddition comme un échec. Ce sacrifice a permis à la France d'être sauvée, le duc de Guise et ses troupes repassant les Alpes et arrêtant l'ennemi dans sa marche victorieuse. C'est à un autre héros que Saint-Quentin doit son nom depuis 881. Le martyre de cet homme hors du commun dont la foi et la force morale ont su transcender les souffrances physiques, accompagne le destin de la ville, depuis 357. L'hôtel de ville est un autre symbole fort de la commune. Édifié en 1554, il fait partie des monuments les plus remarquables de l'architecture civile du XVIe siècle. Ses sculptures, en particulier, représentant les vices et les vertus de l'homme, y laissent une trace indélébile de l'esprit du Moyen Age. Georges Lecocq est incontestablement fier de sa ville. L'intérêt de ses recherches et l'enthousiasme de sa conclusion convaincront aisément le lecteur : « Les sacrifices d'une cité, si cruellement obérée par les événements de ces dernières années, porteront leurs fruits : marchant sans arrière-pensée dans la voie du progrès, la ville de Saint-Quentin est appelée à une position honorable ; elle verra son nom, déjà si célèbre, briller d'un vif éclat et sa réputation, bien justifiée, ira sans cesse grandissant ».© Micberth
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