MICY-SAINT-MESMIN (Histoire de l'abbaye de). 502-1790

Par Eugène Jarossay

Référence : 2819
Date édition : 2009
Format : 14 X 20
ISBN : 978-2-7586-0282-8
Nombre de pages : 572
Première édition : 1902
Reliure : br.

Prix: 70.99€

Proche d'Orléans, l'abbaye de Micy-Saint-Mesmin a partagé toutes les destinées de la ville, vivant pendant de longs siècles sous la surveillance et la protection de ses évêques. Elle a subi d'effroyables catastrophes : envahie par les leudes de Charles Martel, incendiée par les Normands, dévastée par les Anglais et ruinée par les Huguenots. Mais si, à chaque fois, elle semblait anéantie, elle sut toujours se relever, combattant également les éléments naturels et les débordements si fréquents de la Loire sur son territoire. L'abbé Eugène Jarossay rend hommage aux luttes généreuses et aux admirables vertus de ces moines méconnus, pour la plupart originaires d'Orléans. Il évoque d'abord les cénobites, qui de 502 à 780, ont vécu la vie ascétique des anciens pères du désert, en Orient, avant de sombrer dans un relâchement auquel Théodulfe mettra bon ordre, en introduisant la règle de saint Benoît. Présents jusqu'en 1608, les bénédictins, cédant à une décadence profonde qui succédait à une pieuse régularité, furent expulsés par le cardinal de La Rochefoucauld qui installa les feuillants, qui, bientôt, succombèrent aux décrets de l'Assemblée constituante. L'auteur reconstitue les événements saillants de cette longue histoire, mais n'oublie pas les faits secondaires et leurs conséquences. On assiste ainsi à la naissance du monastère, on découvre son action spirituelle et religieuse, on voit évoluer les hommes qui ont mêlé leur vie à celle de l'abbaye. On découvre leurs pratiques journalières, leurs travaux, leurs épreuves, leurs faiblesses et les réformes qu'elles entraînèrent. Des milliers de moines, venus de tous horizons, prêtres, nobles ou roturiers ont suivi, dans ces lieux, l'appel de leur vocation, choisissant la prière perpétuelle et l'expiation douloureuse. Mais le souci de leur sanctification personnelle ne leur faisait cependant pas oublier les autres hommes : l'abbé Jarossay fait largement ressortir le rôle utilitaire et civilisateur des religieux, à travers leur apostolat, leur charité et leur influence moralisatrice.
© Micberth

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