Mardi 17 septembre 2024
Collection fondée en 1987
sur le Net depuis 1997
Par le Dr Louis de Ribier Référence : 2175 Date édition : 2004 Format : 14 X 20 ISBN : 2-84373-555-6 Nombre de pages : 132 Première édition : 1930-1932 Reliure : br. Prix: 20.28€ |
Passionné par l'histoire et l'archéologie au point de rédiger une thèse de médecine, dont une grande partie était une monographie consacrée à Ydes, le Dr de Ribier fut un écrivain prolifique, héraldiste et généalogiste, qui étudia aussi tous les aspects de son activité professionnelle (La médecine dans l'ancienne Auvergne...) et ne mit aucun frein à sa curiosité de chercheur. C'est cette érudition et cette passion du savoir que nous retrouvons dans cet ouvrage sur Saignes, autrefois chef-lieu d'une comtoirie et aujourd'hui chef-lieu de canton du département du Cantal (arrondissement de Mauriac), dont le site superbe et le patrimoine architectural évoquent un destin brillant et mouvementé. Ici l'auteur donne, une fois de plus, la mesure de son talent en faisant revivre le passé de la cité, depuis les origines (villa de Sanis) jusqu'au XXe siècle (nomination d'un juge de paix du canton, Henri Gabriel, le 6 octobre 1929) : d'abord la succession des comtours de Saignes, puis celle des maisons de La Tour d'Auvergne, de Chabannes, de Levis, de La Croix de Castries et de Pestel-Caissac.Ensuite, il évoque la ville de Saignes, du XIVe au XVIIe siècle, en particulier les ravages dus à la Guerre de Cent Ans, la vie économique ne reprenant qu'au milieu du XVe siècle, son organisation (4 consuls et un corps commun), le peu d'effets de la Ligue et de la Fronde sur la vie de la cité, la création de la première école publique au XVIIe siècle, la période révolutionnaire (Saignes devient un canton) et les activités locales au fil du temps (agriculture, foires, mines). La généalogie n'est pas pour autant oubliée : outre les seigneurs de Saignes, les familles notables sont recensées (de Chapitol, de Chavialle, de Combes, de Curières, Fouilhoux, de Goutz, de Massé, de Sartiges, Tournadre), mais aussi les curés, les instituteurs, les maires, les juges de paix (...). Pour ce qui est de l'archéologie, elle trouve tout naturellement sa place avec la description détaillée de l'église, illustrations à l'appui : plan, chapiteau du côté de l'épitre, gravure et photo de l'édifice.© Micberth
14:00
   RECHERCHE