Mardi 17 septembre 2024
Collection fondée en 1987
sur le Net depuis 1997
Par Ernest Dumont Référence : DFDH67 Date édition : 2014 Format : 14 X 20 ISBN : 978-2-7586-0847-9 Nombre de pages : 336 Première édition : 1923 Reliure : br. Prix: 45.00€ |
Frère du maire de Bernay-en-Ponthieu, Paul Decrept fut incorporé le 16 décembre 1914 et reçut le baptême du feu aux sanglantes attaques de Marcheville, du 12 au 15 avril 1915. Un de ses chefs écrivait de lui : « Toujours le sourire aux lèvres, il accomplissait son devoir, gardant partout sa dignité, sa distinction. Sa charité pour ses compagnons d'armes était touchante ; il les aidait dans leurs corvées, prenant souvent pour lui les plus pénibles et remontant les courages dans certains moments de dépression morale ». Hospitalisé à plusieurs reprises, il périt le 4 mai 1917 sur le mont Spin, sous un ouragan d'obus et de balles, tirant sans arrêt sur l'ennemi qui débouchait du boyau à l'entrée duquel il était posté. Son corps ne put être recueilli. Le vicomte Hubert de France, qui naquit au château d'Arry, était affecté comme simple soldat dans les bureaux de la compagnie, à Landernau, lorsqu'il se porta volontaire pour partir au front. Un mois plus tard, le 29 octobre 1914, il fut tué en assurant une liaison sous un feu violent. Blessé, il se traîna vers son capitaine auquel il remit l'ordre dont il était porteur, avant de succomber. La famille Bérieau de Quend-Fort-Mahon fut particulièrement touchée par la guerre, puisqu'elle perdit trois fils et un gendre. Trois d'entre eux furent inhumés le même jour dans leur village au milieu d'une affluence considérable, lors d'une émouvante cérémonie. Le dernier frère, Charles-Alfred, né en 1899, fut mobilisé en mai 1918 et disparut le 6 avril 1920 au cours d'une patrouille en Turquie d'Asie. Toutes les recherches entreprises ne permirent pas de retrouver sa trace. L'intrépidité d'Alfred Molin, de Rue, lui valut de nombreuses blessures mais aussi cinq citations. L'une d'elles disait : « Le 25 octobre 1917, au cours d'une reconnaissance au-delà du canal a réussi par son ascendant et son énergie à regrouper sa section décimée par le feu des mitrailleuses ; l'a entraînée de nouveau à l'assaut et a coopéré à la prise de la tranchée et des occupants (3 officiers et 38 hommes) ». Il tomba à la tête de ses hommes le 29 mars 1918. L'avance ennemie avait provoqué le déménagement de l'usine d'aéroplanes des frères Caudron de Rue à Lyon, lorsque Gaston qui avait mis tout son génie et son coeur à fournir à sa patrie de nombreux et excellents avions, décida d'expérimenter un nouvel appareil de guerre. Le 12 décembre 1915, ayant à son bord un mécanicien et un dessinateur, il s'éleva avec aisance mais soudain, l'appareil chavira, s'abattit sur le sol et prit feu. L'aviateur périt le jour même où le ministre de l'aéronautique devait lui remettre la croix de la Légion d'honneur.© Micberth
Feuille d'information :Lire...
14:51
   RECHERCHE