ROCHEFORT-SUR-MER (Histoire de)

Par G.-L. Duprat

Référence : 0864
Date édition : 1992
Format : 14 X 20
ISBN : 2-87760-828-X
Nombre de pages : 256
Première édition : 1909
Reliure : br.

Prix: 35.50€

G.-L. Duprat évoque d'abord l'occupation des lieux par des marins qui fondèrent avant le X^e siècle la bourgade dont le centre constitue la Vieille Paroisse, puis, l'érection du château, édifié pour la perception des droits sur les barques remontant ou descendant le fleuve. La position de Rochefort, à l'embouchure de la Charente, favorise naturellement le développement de la ville.
Le traité d'Abbeville, en mai 1259, laisse à la France la châtellenie de Rochefort. Le domaine est vendu à la maison de Parthenay, mais Philippe le Bel le fait racheter par Pierre de Bailheus. En 1356, Rochefort est depuis longtemps au pouvoir des Anglais, lorsque Guichard d'Angle, à la tête des milices rochelaises, s'empare du château. Le roi le lui cède, à titre de dot pour sa fille.
Le château fut rasé en 1616 sur ordre de Louis XIII : un écuyer y commandait, au nom du seigneur de la châtellenie et avait pris le titre de capitaine de Rochefort, au XV^e siècle. Le traité du 5 mars 1669 fit de la ville un bourg fermé, administré par un syndic, élu par les notables de la cité.
L'auteur souligne aussi le rôle important que joua Colbert dans le destin de cette ville. Ainsi, en 1665, il accepta les plans de Blondel et de Clerville qui visaient à agrandir et à assainir la ville. Dès 1669, l'aménagement du port débuta, suivi de la construction de la Corderie, de la Vieille-Forme, de la poudrière, de la fonderie. Colbert sentait le besoin d'un port sur l'Océan, un port à l'abri des attaques, capable d'assurer le ravitaillement des flottes royales.
L'auteur consacre également un long développement aux monuments, aux seigneurs, aux faits qui alimentèrent l'histoire de Rochefort. Ce récit s'accompagne d'un tableau synoptique qui nous permet de « lire » facilement l'évolution de la ville.
© Micberth

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