Dimanche 03 novembre 2024
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Par Joseph Prajoux Référence : 3207 Date édition : 2012 Format : 14 X 20 ISBN : 978-2-7586-0694-9 Nombre de pages : 368 Première édition : 1927 Reliure : br. Prix: 51.25€ |
Les châteaux forts de Perreux et Vernay furent édifiés pour la défense du pays environnant. Saint-Maurice et Villerest le furent aussi pour lever le péage sur les voyageurs et les marchandises qui étaient transportées sur la Loire. Commières, Saint-André, Ouches et Boisy furent construits en raison des avantages ou des agréments qu'ils offraient à leur seigneur. Le château fort de Marly, quant à lui, fut bâti par la communauté des habitants désireux de se soustraire aux tracasseries et aux fantaisies bizarres du capitaine châtelain auquel ils étaient assujettis. L'histoire du château de Roanne se résume en trois périodes : cette maison forte fut d'abord la résidence des seigneurs des maisons de Roanne et de Saint-Haon ; elle fut ensuite le siège de l'administration prévôtale exercée par un officier nommé par le comte de Forez ; enfin, à partir du règne de François Ier, elle devint le siège de la justice seigneuriale, puis, cent ans plus tard, du baillage d'appel et du tribunal de la maréchaussée. Lorsque Jacques Cœur acquit le château de Boisy, en 1447, il lui apporta son esprit d'initiative et son immense fortune. Le revenu des étangs constituant la plus grande ressource de sa nouvelle seigneurie, il en augmenta l'étendue et la valeur en amenant dans les pièces d'eau qu'il possédait, les étangs de Saligny, de l'Olme et le grand étang de Boisy, l'eau des montagnes du soir. Un canal long de sept kilomètres fut creusé pour acheminer dans la plaine de Boisy, les eaux des nombreux ruisseaux qui descendent du côté de la Loire. Les fortifications de Charlieu se composaient de deux parties, destinées à protéger le prieuré d'une part et la ville d'autre part. Lorsque les Anglais eurent pénétré en Forez, les habitants, pour édifier leurs murailles, obtinrent de Charles, régent pendant la captivité du roi Jean, l'autorisation de disposer des matériaux d'un ancien château en ruines qui appartenait au monarque dans la partie occidentale de la ville. En échange, ils s'engagèrent à fournir une maison avec prison pour la demeure et l'exercice de la justice et des fonctions de châtelain de Sa Majesté. Durant les troubles de la Ligue, elles jouèrent un important rôle militaire, avant de disparaître progressivement. La partie de la vallée située entre les vieux châteaux de Tigny et de Rongefert est célèbre par ses récits légendaires. Étrangement, les documents anciens témoignent que nul endroit ne vit plus d'accidents, de suicides et d'assassinats que le pont de Tigny, surnommé par les vieilles gens, le pont du Diable.© Micberth
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