Lundi 09 décembre 2024
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Par l'abbé J. Prajoux Référence : 2209 Date édition : 2004 Format : 14 X 20 ISBN : 2-84373-592-0 Nombre de pages : 216 Première édition : 1894-1895-1908 Reliure : br. Prix: 26.37€ |
Bien ancrée dans ce début de 3e millénaire, Roanne est appréciée par ses visiteurs en raison de son dynamisme urbain, économique et associatif, mais aussi à cause de son souci de pérenniser le passé : impossible, en effet, malgré les urgences du présent, d'oublier une histoire ancienne et souvent prestigieuse, des édifices civils et religieux qui en témoignent, ainsi que des lieux et des activités qui ont fait l'originalité de la cité. C'est pourquoi l'abbé Prajoux a consacré cet ouvrage passionnant à trois aspects de la ville et de son terroir : d'abord à Roanne et à son destin au fil des siècles, ensuite aux anciens logis et hostelleries, et enfin à des sites de mémoire, le quartier des Côtes, la chapelle du Calvaire, les barrages de la Loire et les anciennes et nouvelles casernes. Rien n'est oublié par cet historien scrupuleux, depuis l'étymologie de Roanne (Rodumna, Roanna), jusqu'à l'époque de l'édification des nouvelles casernes (1906), en passant par les premières hostelleries romaines (hospitia). L'époque gallo-romaine est restituée dans ses réalisations essentielles (« large chaussée pavée d'énormes pierres » dans le quartier de la Livatte) ; le Moyen Âge revit de la même manière avec le château fort bâti par les seigneurs de Roannais sur un monticule voisin du prieuré au début du XIe siècle, ses épaisses murailles, son système de défense et les maisons qui sont édifiées tout autour ; les hôtelleries, qui « se distinguaient entre elles par leurs enseignes, au début des branches de pin ou de chêne », sont recensées avec précision ; et la chapelle Saint-Roch, construite au début du XVIIe siècle, est décrite comme un lieu de ferveur intense surtout lors des épidémies de peste... Tout le passé riche et foisonnant de Roanne resurgit sous la plume de l'abbé Prajoux, alerte dans la conduite du récit (« Une crue terrible emporta l'éperon du quai et détruisit le port »), volontiers incisive (« les Jacobins roannais préféraient voler que détruire ») et superbement descriptive : « Ses eaux caressaient la légère ondulation de terrain. »© Micberth
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