Samedi 25 janvier 2025
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Par Félix Bourquelot Référence : 2061 Date édition : 2004 Format : 14 X 20 ISBN : 2-84373-438-X Nombre de pages : 500 Première édition : 1840 Reliure : br. Prix: 58.82€ |
L'ouvrage présenté ici est le deuxième (et dernier) volume du livre intitulé Histoire de Provins. Poursuivant son récit qui était, dans le tome I, celui d'une « ère de prospérité constante et progressive » de la cité, l'auteur relate cette fois une période plus mouve-mentée au cours de laquelle la ville s'enfonce, peu à peu, dans la décadence : la féodalité locale s'incline devant le pouvoir royal et la bourgeoisie, les Anglais envahissent nos provinces et le monde rural, trop souvent oublié dans le partage du bien-être, prend parfois les armes. On assiste à une mise au pas des foulons et des lanneurs - qui refusaient de travailler après l'huy (en 1324) - à une sédition populaire à cause de la famine en 1349, à des conflits entre les baillis et les maîtres drapiers (1356), à une dévastation des campagnes par les Routiers, à une répression féroce de la jacquerie de 1358 et à l'expulsion des Anglais de notre territoire grâce à l'action énergique de Charles V, Du Guesclin et Charles VII. Mais il faudra, pour cela, un siècle de combats et de sièges (la ville de Provins, prise par les Anglais, fut reprise par Nicolas de Giresme, en 1433). La situation ne s'améliore pas avec François Ier, homme de guerre et de plaisirs, et protecteur des arts, qui lève, en 1523, un nouvel impôt sur les Provinois et pas davantage lors des affrontements entre catholiques et protestants (des compagnies de soldats passent dans le bailliage de Provins, commettent toutes sortes de crimes et se livrent au pillage avant que la Ligue ne lève des tailles en 1585). Les frondeurs prendront la relève autour de Provins (1652) et bien d'autres malheurs s'abattront sur la cité : des inondations en 1658, 1698, 1709 et 1711, la rigueur de l'hiver en 1659, la famine en 1662... La Révolution, qui commença, dans la ville, par un calme inespéré, se poursuivit par une disette prolongée et le retour à une vie plus paisible s'effectua après l'abdication de Napoléon. © Micberth
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