Lundi 09 décembre 2024
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Par l'abbé E. Duroisel Référence : 2770 Date édition : 2008 Format : 14 X 20 ISBN : 978-2-7586-0226-2 Nombre de pages : 190 Première édition : 1904 Reliure : br. Prix: 23.33€ |
Curé de Poulaines pendant six ans, l'abbé Eugène-Pierre Duroisel consacre une monographie très complète à la commune. Tant d'un point de vue généalogique qu'historique, le lecteur y puisera une multitude d'informations. Qu'il s'agisse de la seigneurie, des fiefs, de la paroisse, des prieurés ou de l'abbaye de Barzelle, l'auteur a compulsé de nombreux documents pour retracer les événements ou la vie de tous ceux qui en ont marqué le passé. Il raconte de manière très détaillée le différend qui opposa pendant de longues années Jean du Chèvre aux messieurs de Rymbé et qui prit une tournure dramatique. Le mariage de Marguerite Chauvelin avec Louis de la Pivardière est également à l'origine d'événements qui n'ont pas été totalement élucidés. Frivole et volage, la jeune femme fut surprise par son mari au soir du 15 août 1597, en joyeuse compagnie ; ce qui provoqua une scène. Au matin, Louis de la Pivardière avait disparu. Marguerite Chauvelin fut accusée par ses servantes d'avoir assassiné son mari. L'affaire criminelle prend alors une tournure vaudevillesque lorsque le mari réapparaît sain et sauf mais coupable de bigamie. Les actes notariés et les procès émaillent fréquemment l'histoire de la seigneurie et des fiefs environnants. Citons celui qui opposa Messire de Boisvilliers à Florimond du Puy, ou encore celui qu'intenta un de ses descendants à l'épouse de Pierre Pépin, sieur de la Thibaudière, pour avoir dit du mal de sa femme. L'auteur décrit aussi, avec force détails, les édifices religieux. Il répertorie les possessions des prieurés, leurs revenus, les vicaires, les abbés et le déroulement des services religieux. Il raconte également la fondation de l'abbaye de Barzelle. C'est presque sur son lit de mort, en 1137, que Renaud le Bigre fit don au moine Hugues d'une vaste prairie, pour bâtir le monastère. Les ressources étaient faibles. Le premier abbé Foucher s'en ouvrit au roi Louis VII : « Nous n'avons que Dieu pour ouvrier », qui ne répondit pas à ses suppliques. L'édifice ne put être achevé que quatre-vingt-deux ans après la pose de la première pierre.© Micberth
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