Jeudi 10 octobre 2024
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Par P. Aveneau de la Grancière Référence : 2057 Date édition : 2004 Format : 14 X 20 ISBN : 2-84373-434-7 Nombre de pages : 248 Première édition : 1896 Reliure : br. Prix: 30.43€ |
Passionné par l'histoire de Pluguffan et surtout par celle de sa paroisse, dont l'origine remonte au VIe siècle et la constitution définitive au IXe (saint Guffan, Keon en breton, demeurant inconnu ; ancien vocable : sainte Guen), Paul Aveneau de la Grancière a dépouillé les anciens registres paroissiaux « et autres titres », ainsi que de nombreux documents et des notices généalogiques, pour reconstituer la vie de la localité et de ses environs sous l'Ancien Régime. Tombé littéralement amoureux de cette « charmante contrée », il en dresse, dans cet ouvrage, le panorama précis au cours des siècles : il met d'abord en valeur son aspect contrasté (« cachet saisissant de sauvagerie... nombreux ruisseaux... sol ingrat qui devient productif »), ses voies de communication (améliorées), son activité économique (céréales, élevage, légumes, plantes fourragères), sa langue (« pittoresque langage des Celtes ») et les divers costumes traditionnels, avant de retracer l'histoire du terroir, depuis les temps anciens (forêt armoricaine) jusqu'à la Révolution (« excès » et « souffle envenimé »).La violence se manifesta, en effet, souvent dans cette longue traversée des siècles : conquête romaine, invasions des Saxons, des Huns et des Alains, puis des Francs, avant les migrations bretonnes des VIe et VIIe siècles, ravages exercés par les Normands (IXe siècle), guerres féodales, extermination des paysans insurgés (XVe siècle, près de la Grande-Boixière), affrontements religieux, harcèlement des Anglais (XVIIIe siècle)... Aussi est-ce « au milieu des guerres, des luttes sanglantes » que la paroisse va s'organiser jusqu'à l'an mille, période de renaissance sociale et religieuse et de reconstruction des églises : à Pluguffan, le petit oratoire des origines cède la place à un édifice un peu plus grand (avant l'église définitive, remaniée jusqu'au XIXe siècle) et on édifie de nombreuses chapelles, dont il ne reste aujourd'hui que Notre-Dame-de-Grâces. L'histoire des manoirs et des seigneuries est, elle aussi, longuement relatée, avec le recensement des fiefs et des généalogies seigneuriales et, plus largement, avec de très précieuses Notes sur les familles (baptêmes, mariages, sépultures) qui renseigneront éventuellement les lecteurs sur leurs ancêtres. Des documents réunis à la fin du livre enrichissent encore le propos.© Micberth
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