ÉVOL (La vicomté d') et les communes du Haut-Conflent

Par l'abbé Giralt

Référence : 1958
Date édition : 2003
Format : 14 X 20
ISBN : 2-84373-331-6
Nombre de pages : 410
Première édition : 1896-1911
Reliure : br.

Prix: 46.65€

Est-ce en raison de sa destinée exceptionnelle que l'abbé Giralt accorde, dans son ouvrage, une telle importance à la vicomté d'Évol ou parce que le rôle majeur qu'elle tint pendant plusieurs siècles, à partir de 1312, dans cette région du Haut-Conflent, fut réduit à rien au XIX^e siècle, lorsque le village lui-même (Évol) fut annexé à son puissant voisin (Olette) ? Difficile de se prononcer avec certitude, mais, témoignage de moments grandioses ou récit d'une inéluctable décadence, la notice consacrée à la vicomté ne laisse rien dans l'ombre : évocation topographique détaillée (territoire d'Évol-Olette, limité au midi par la rivière de la Tet), histoire de la seigneurie (vicomtes de Llo, de So, de Castro, d'Hijar), description du château d'Évol et de la bastide d'Oléta, administration de la vicomté, communautés d'Évol et d'Olette... L'auteur ne néglige pas pour autant les communes de Canavailles (les châteaux, Cérola, et Exalada qui inspira Michelet, la seigneurie et la rectorie), Llar, seigneurie devenue par la suite une section de Canaveilles, Thuès-entre-Valls et Talau.
Pour ce qui est de Serdinya, située à 5 km d'Olette et à 10 km de Prades, elle vit sa population augmenter après les concessions royales du XV^e siècle et sa prospérité s'accroître après la construction des canaux moyens (XVIII^e siècle) et de deux grands canaux (XIX^e) ; la petite commune des Horts fut réunie à elle en 1822. Quant au pays de Nyer, il fut d'abord peuplé en altitude (900 m), puis dans un lieu d'accès et de communications plus aisé, avec une forteresse (Laroque) pour lutter contre les invasions : la localité, de la fin du XV^e siècle jusqu'en 1789, aux mains de la famille de Banyuls, fut une commune prospère jusqu'au milieu du XVII^e siècle, mais dans une situation difficile ensuite, avec une amélioration au XIX^e siècle. Ayguatebia (château construit au X^e siècle), Railleu, seigneurie devenue, après la Révolution, chef-lieu de paroisse avec Sansa pour annexe, Caudiès fortifié vers la fin du XIII^e siècle, et Oreilla dont l'église fut reconnue paroissiale à la fin du XVI^e siècle, sont évoquées par la suite ; avant les communes de Fuilla (divisions territoriales dans le terrier de 1680), de Jujols (l'une des églises les plus pauvres du pays) et d'Escaro (étendue des terres cultivées considérable).

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