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MARSEILLE-EN-BEAUVAISIS (L'histoire de)


Par Emile Altette


Référence : 3282
Date édition : 2013
Format : 14 X 20
ISBN : 978-2-7586-0775-5
Nombre de pages : 152
Première édition : 1933-1935-1936
Reliure : br.

Prix: 20.28€


     Dans son ordonnance de Villers-Cotterêts en 1539, François Ier ne prescrivait aux curés chargés de « faire des registres en forme de preuve » que l'inscription des baptêmes. Quarante ans plus tard, l'ordonnance de Blois ajouta les « mariages, morts et enterrements de personnes ». Bien que devenue une obligation civile, la tenue des registres n'en gardait pas moins un caractère confessionnel. On y inscrivait les baptêmes et non les naissances ; les sépultures et non les décès ; les bénédictions nuptiales et non les mariages. Les registres étaient divisés en synodes jusqu'en 1674, date à laquelle apparurent le premier calendrier civil et le premier registre sur papier timbré. La première mention de naissance date de 1733. Depuis le XIe siècle, les enfants étaient baptisés dès les premiers jours de leur naissance, alors qu'auparavant, les baptêmes n'avaient lieu que la veille de Pâques ou de la Pentecôte. Si les fidèles appliquèrent scrupuleusement pendant de longues années les recommandations du Concile de Trente de 1563 qui préconisaient un baptême aussi proche de la naissance que possible, la tendance à Marseille-en-Beauvaisis en 1931 était de le faire coïncider avec la fête du bourg, propice aux réunions familiales. La nomination des garçons était réservée aux parrains et celle des filles aux marraines. Dès 1788, l'esprit de la Révolution souffla sur le choix des prénoms. Le 1er mars 1803, la sœur du fondateur de l'hospice reçut celui de Philosophie. Un mois plus tard, une loi interdit d'inscrire sur les actes de naissance de l'état civil d'autres prénoms que ceux en usage dans les différents calendriers ou ceux des personnages connus de l'histoire ancienne. Cela n'empêcha pas qu'un nouveau-né soit prénommé France-Joffre-Roland en 1915. Le premier acte de mariage fut des plus succincts : « Le XVIIIe janvier 1598 anthoine de baillon et marie cordier ». Le Rituel de 1783 prévoyait sept causes de ruptures des fiançailles, dont notamment la fornication de l'un des deux, un vœu de chasteté et les changements notables des biens corporels, spirituels ou temporels. Parce qu'elles devaient s'enquérir auprès de l'accouchée de l'identité du père pour le déclarer au curé au moment du baptême, les sages-femmes étaient sous la surveillance des évêques. Dans les villes, les hôtels-Dieu avaient des tours pour recevoir les enfants abandonnés. Dans les campagnes, l'abandon se faisait à l'aventure et quand l'enfant n'était pas baptisé, on glissait un paquet de sel dans ses langes.
© Micberth
     

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