MARCIGNY (Les Chroniques de)

Par Jean-Baptiste Derost

Référence : 2500
Date édition : 2006
Format : 14 X 20
ISBN : 2-84373-915-2
Nombre de pages : 152
Première édition : 1949
Reliure : br.

Prix: 20.28€

Pour certains amoureux du passé, c'est moins la vie d'autrefois au quotidien, « la fuite utile des jours », qui est passionnante, que l'histoire dans ses couleurs épiques, dans la trame des événements qui la constituent. On retrouve ce goût des hauts faits, glorieux ou pittoresques, chez J.-B. Derost, officier d'Académie et membre de plusieurs sociétés savantes, auteur de ces Chroniques de Marcigny. Certes, dans son ouvrage, ce ne sont pas les informations qui manquent sur la topographie, même ancienne (Iter magnum publicum), du terroir, sur les généalogies seigneuriales (Geoffroy III de Semur et son frère saint Hugues), la réglementation des prieurés des bénédictins et des bénédictines (1052 et 1061), l'origine des marchés locaux hebdomadaires (1266), l'érection de Marcigny en commune (début du XIII^esiècle), ou la destruction du château en 1603, la masse de matériaux ainsi recueillis servant de carrière à la ville pendant vingt ans (...), mais ce qui l'intéresse bien davantage, ce sont les mille péripéties qui ont tissé le destin même de la localité.
La floraison de châteaux et de lieux fortifiés dans la région après les invasions si destructrices des Normands (à La Motte-Saint-Jean, Arcy, Marcigny, Semur...) ; les troubles, les violences et les drames domestiques au XI^e siècle (assassinat de Dalmace de Semur par son gendre, Robert le Vieux, duc de Bourgogne) ; les sévices commis contre les gens du prieuré et les habitants de Marcigny par les de l'Espinasse et leurs gens (XIV^e siècle) ; l'étonnant prieur, Jean de Châteauvillain, seigneur de Semur, « d'un caractère hardi et résolu qui exigeait que tout pliât sous lui » ; l'interminable guerre de Cent Ans, les affrontements religieux du XVI^e siècle auxquels vint s'ajouter la peste (1585), la Fronde des seigneurs, la Révolution (disette, troubles graves, « fureurs populaires » en 1793) ; des faits et gens pittoresques à toute époque, l'installation à Marcigny, en 1828, de la première fabrique de toile damassée de France, une formidable crue de la Loire en 1907, l'exode en juin 1940...
© Micberth

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