Mercredi 11 décembre 2024
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Par Léon Galichet Référence : 1517 Date édition : 2001 Format : 14 X 20 ISBN : 2-84435-167-0 Nombre de pages : 422 Première édition : 1893 Reliure : br. Prix: 50.71€ |
Pour les Mansonniens d'aujourd'hui, autrefois Maisonnais, voire Maison-niens, cette Histoire de Maisons-Laffitte apparaît comme un précieux sésame pour voyager à travers le temps. Comment imaginer en effet que cette ville attrayante des Yvelines qui donne l'exemple d'une synthèse réussie entre un présent dynamique et un passé prestigieux (plus de 100 000 personnes visitent le château chaque année), ait eu une histoire aussi ancienne et aussi liée au destin de notre pays que celle qui nous est retracée par Léon Galichet. D'abord, c'est très tôt que les habitants de Maisons élurent un chef, Jehan Lovère, qui devint (dès le VIIIe siècle) le premier seigneur du lieu et bientôt, grâce au monastère des Bénédictins construit par ce dernier, le hameau prit l'importance d'un véritable village. On ne possède guère de documents sur la période qui suivit, jusqu'au XIe siècle, mais on sait que c'est Geoffroy Nivard qui était le seigneur de Maisons en 1087. La famille de Pexe régna ensuite pendant un siècle et plus tard les Aunay et les Longueil se partagèrent la seigneurie. On assiste, au XVIIe et au XVIIIe siècles, à une véritable apothéose de la puissance seigneuriale du lieu, avec la construction du château par Mansart et la protection accordée à Voltaire par Jean-René de Longueil.
Au XIXe siècle, les choses changent sensiblement : le financier Jacques Laffitte, « ami de la liberté », qui a acquis le château, y reçoit Béranger, Thiers, alors partisan dévoué du duc d'Orléans, Mignet, auteur, comme Thiers, d'une Histoire de la Révolution française, l'ex-député constitutionnel Manuel qui mourra à Maisons et bien d'autres personnages illustres. Cette époque vivante et fastueuse s'achèvera dans une déroute financière, par la vente de nombreuses merveilles constituant le château, le morcellement du domaine et la construction de petites habitations. La guerre franco-prussienne et la Commune donneront, par la suite, une couleur encore plus tragique à ces bouleversements. Survivant pourtant à tous ces événements, Maisons continua à être l'un des séjours privilégiés des Parisiens, turfistes, mais aussi artistes de toutes disciplines et hommes politiques, visiteurs étrangers et amoureux des berges de la Seine.© Micberth
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