Lundi 09 décembre 2024
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Par Feuilloley Référence : 0581 Date édition : 1991 Format : 14 X 20 ISBN : 2-87760-528-0 Nombre de pages : 272 Première édition : 1872 Reliure : br. Prix: 36.51€ |
« Le canton de Magny renfermait un très grand nombre de châteaux ; la plupart n'existent plus, les uns ont été détruits dans les guerres féodales, les autres furent démolis par leurs propriétaires ou des spéculateurs », écrit M. Feuilloley dans son ouvrage.Ainsi, le château Renaissance de Magny fut vendu, en 1821, au prix des matériaux... Celui d'Ambleveille datait de François Ier. Dans les murs d'Arthieul, eut lieu le dernier exil du Parlement de Paris à Pontoise. Le château de Buhy avait été construit par Duplessis-Mornay, ami d'Henri IV. Calvin y dit de nombreux prêches. Enfin, c'est dans le château de Magny que furent prononcées les premières paroles de paix pendant la guerre de la Ligue.Par ailleurs, le canton de Magny comptait de nombreux couvents : les cordeliers s'établirent à Magny en 1622, les ursulines en 1640. On trouvait aussi des bénédictins à Villarceaux et des templiers à Vaulmion, Louvières et Gerville. Il y avait une obélisque et une croix de Malte à Omerville.La contrée fut cruellement marquée par les guerres : en 885, les Normands prirent Magny et aucun village ne fut épargné. Au XVe siècle, les bandes d'écorcheurs et de retondeurs faisaient fureur. La ville de Magny fut entourée de murailles flanquées de tours. On pénétrait dans la ville par 4 portes : celles de Paris, de Rouen, de Beauvais et de Vernon ; dans cette dernière se cachait le guetteur, chargé de signaler l'arrivée des ennemis.Enfin, les lois civiles du canton étaient régies par la coutume de Senlis. L'administration municipale était composée d'échevins élus par les habitants.© Micberth
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