Mercredi 11 décembre 2024
Collection fondée en 1987
sur le Net depuis 1997
Par Raoul de Saint-Venant Référence : 1447 Date édition : 2001 Format : 14 X 20 ISBN : 2-84373-046-5 Nombre de pages : 512 Première édition : 1913-1914 Reliure : br. Prix: 59.84€ |
Le Dictionnaire de Raoul de Saint-Venant (1845-1927), dont nous présentons ici le tome II, n'est pas seulement remarquable par la richesse et l'abondance des informations qu'il contient, mais aussi par les méthodes que l'auteur a utilisées pour mettre en forme et organiser, avec une clarté étonnante, l'immense matériau patiemment et scrupuleusement répertorié par lui, véritable foisonnement de renseignements de tous ordres. Cet ouvrage, qui prit à son auteur près de 25 années de sa vie, est fait de rubriques complètes dans lesquelles les événements, les données topographiques les plus précises, les personnages (avec leur généalogie et, le cas échéant, leurs armoiries), les dates et les chiffres sont toujours mentionnés. C'est ainsi qu'en le consultant, on parvient à une compréhension claire et globale des choses, gens et lieux évoqués.
Le volume II nous entraîne de Faye à Nourray, déambulation tout aussi riche et tout aussi passionnante que dans les autres volumes, avec le même souci d'informer le plus complètement possible les lecteurs, tout en nourrissant les faits bruts et les données précises d'anecdotes significatives, de détails singuliers et d'évocations grandioses.
Ainsi, pour l'ancien fort de Fontenaille, « la nombreuse quantité de buttes en terre disposées sur plusieurs rangs, à 5 ou 6 m des fossés au sud-est » ne représente pas une singularité anodine, mais sans doute les éléments essentiels d'une véritable défense offensive de la place, à une époque où de ce type de particularité dépendait la survie des habitants ; de même, dans un tout autre domaine, l'obligation qui existait, au Breuil, pour tous les hommes mariés de moins de 28 ans résidant dans la seigneurie, de tirer la quintaine (poteau planté au milieu du Loir), le jour de la Fête-Dieu, jusqu'à ce que les perches soient brisées, n'est pas seulement une allusion amusante, mais une coutume très révélatrice des moeurs d'une époque ; ou encore l'histoire pétillante de Mme Bonnard-Demerson (1786-1872), comédienne de talent et de grand succès, qui se retira en 1830 à Villiers où elle habita le manoir de la Berthelottière...© Micberth
05:05
   RECHERCHE