Lundi 16 septembre 2024
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Par l'abbé Prajoux Référence : 2180 Date édition : 2004 Format : 14 X 20 ISBN : 2-84373-560-2 Nombre de pages : 184 Première édition : 1924 Reliure : br. Prix: 22.31€ |
Passionné par l'histoire locale au point d'y voir non seulement une source de savoir, mais aussi un mode d'éducation civique et morale, l'abbé Prajoux fait ici le portrait du Coteau, à travers le temps et l'espace, une localité dont le dynamisme commercial et industriel est ancestral (« navigation sur la Loire et intensité de vie du Grand Chemin royal »), ainsi que des agglomérations et lieux environnants : Perreux, aujourd'hui chef-lieu de canton, Saint-Vincent-de-Boisset, le pont qui relie le Coteau à Roanne, « conception remarquable du génie humain », dont la réalisation fut difficile, la rivière de Rhins qui se jette dans la Loire à 2 km au nord du Coteau et les châteaux de Chervé (deux constructions, deux époques), de Saint-Vincent (histoire mouvementée), d'Ailly, « l'une des résidences les plus agréables du Roannais » et de Bachelard, « petite gentilhommière cachée dans les grands arbres ». Toutes ces réalisations témoignent du courage des Costellois d'hier, puissants ou humbles, qui ne ménagèrent jamais leurs peines dans la paix ou l'adversité.L'histoire du Coteau, que retrace, dans cet ouvrage, l'abbé Prajoux, en est une illustration évidente, qu'elle concerne l'époque des origines, quand des habitations furent édifiées à l'endroit « où la route touchait le grand fleuve, ce grand chemin qui marche », celle des guerres de Religion, lorsque le village fut pillé et incendié par les troupes de Coligny (1570), ou plus tard, lors des visites de Louis XIII (1632 et 1642) ou encore, au moment où l'industrie fit son apparition (verrerie et quincaillerie vers 1750). La grande peur de 1789, l'inondation de 1790 (destruction du pont), la Terreur qui suivit (plusieurs victimes au Coteau), le banditisme qui sévit au début du XIXe siècle et l'invasion des Autrichiens (1815), périodes difficiles à vivre, n'empêchèrent pas l'urbanisation du bourg et le développement du commerce et de l'industrie, jusqu'à ce que le cours de la vie ordinaire fût suspendu pendant la Grande Guerre : restrictions alimentaires, adaptation des usines, insuffisance de la voirie, œuvres de bienfaisance et longue liste de morts pour la France, auxquels il faut ajouter les mutilés, les grands blessés et les prisonniers, tous cités nommément dans ce livre.© Micberth
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