LAONNOIS (Le) pittoresque

Par Charles Westercamp

Référence : 2864
Date édition : 2009
Format : 20 X 30
ISBN : 978-2-7586-0330-6
Nombre de pages : 366
Première édition : 1930
Reliure : br.

Prix: 56.80€

En illustrant son livre de reproductions de multiples artistes et en y insérant à la fois de très nombreux extraits d'ouvrages dédiés à la région et des citations d'auteurs ou de personnalités issues d'horizons différents, Charles Westercamp présente le Laonnois dans ses aspects les plus variés et sous un éclairage très diversifié. « L'une des plus curieuses et des plus pittoresques villes de Picardie » fut le berceau de Bertrade, épouse de Pépin le Bref et mère de Charlemagne et bénéficia de la visite de nombreux rois. Henri IV dut l'assiéger pendant trois mois avant qu'elle ne se rende, affamée. L'histoire raconte qu'il reçut en même temps l'hommage des habitants et celui des Bruyérois, qui s'étaient montrés plus dociles, et qu'il dévoila alors toute sa rancœur envers les Laonnois, en prononçant ces mots : « Messieurs de Bruyères, asseyez-vous, gens de Laon, restez debout ». C'est lui qui renforça l'importance militaire de la ville en faisant édifier la citadelle, démolissant pour cela tout le quartier Saint-Georges. Depuis sa construction débutée en même temps que Notre-Dame de Paris, et qui s'acheva en 1225, la cathédrale, souvent imitée à travers l'Europe, a veillé sur la destinée de la cité. Les légendes autour de son édification contribuèrent à sa renommée et grâce au général Mangin, elle fut épargnée par les bombardements de la Première Guerre mondiale. Elle demeure le lieu de toutes les admirations et de tous les souvenirs auxquels restent attachés les notables enfants de Laon. La ville est, toutes proportions gardées, celle de France « qui a donné le jour au plus grand nombre d'hommes célèbres, tant dans les arts, dans les lettres, dans les armes et dans l'église, que dans les premières charges de l'État ». Raoul de Presles connut un destin romanesque : chanoine, puis avocat, ami de Gervais de Beauvais (le prieur des Templiers qui lui révéla des secrets extraordinaires sur son ordre), avocat de Philippe le Bel, il fut accusé d'être responsable de la mort du monarque, incarcéré et soumis à la torture avant d'être innocenté et anobli par Louis le Hutin qui lui donna un office de conseiller au Parlement. Laon fut aussi la terre natale des frères Le Nain, de Jacques Marquette, de Beffroy de Reigny « l'homme qui a fait rire la Révolution », du maréchal de France Serurier, de Jules Champfleury
© Micberth

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