Vendredi 29 mars 2024
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Par P. Alphonse Duval Référence : 2318 Date édition : 2005 Format : 14 X 20 ISBN : 2-84373-704-4 Nombre de pages : 196 Première édition : 1932 Reliure : br. Prix: 24.34€ |
Difficile pour un amoureux de son pays natal de ne pas chercher à connaître son passé et, une fois ce savoir acquis, de ne pas le transmettre à ses compatriotes et à tous ceux qui s'intéressent à l'histoire de la région. C'est manifestement pour répondre à ce désir légitime que le père Alphonse Duval, jeune franciscain du couvent de Metz, a consacré à La Maxe cet ouvrage qui a fait date. Intrigué tout d'abord par l'érection récente du village en commune (1867), il avait fouillé dans les archives de la paroisse (1796-1825 et 1871 jusqu'à nos jours), puis dans celles du département de la Moselle et, entre autres, dans le Dictionnaire topographique de Bouteiller, pour recenser les composantes de la nouvelle communauté, soit La Grange-aux-Dames, Thury, Franclonchamps, La Grande-Maxe et la Petite-Maxe, autant de lieux-dits habités, fermes, châteaux, dont il retrace ici l'histoire en détail et qui furent réunis pour former la commune de La Maxe. La paroisse de Saint-Baudier l'inspire tout autant, et surtout son église (description de l'édifice au fil des siècles), qui appartint à l'abbaye de Saint-Vincent, puis aux prémontrés de Sainte-Croix, de même que la vie d'Antoine Nicolas, curé réfractaire de La Maxe et héros de la période révolutionnaire, arrêté en 1795, emprisonné à Metz et exécuté le 13 août 1798. L'auteur évoque ensuite la commune (premier maire : Charles-François Hurlin en 1867), très vite confrontée à la guerre et à l'occupation prussienne (la ville est incendiée), puis à de longues années de labeur et de redressement, avant l'installation de l'électricité et, à nouveau, la guerre, celle de 1914-1918 (7 habitants de La Maxe tombés au champ d'honneur). Le père Alphonse Duval conclut sur un tableau récapitulatif du terroir, autrefois (une forêt immense s'étendait entre La Maxe et Maizières) et au XXe siècle (charmante vue du haut du fort de Grimont) et sur un recensement nominal des plus anciens habitants du village, de 1691 à 1818.© Micberth
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