Jeudi 10 octobre 2024
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Par les chanoines Peyron et Abgrall Référence : 2165 Date édition : 2004 Format : 14 X 20 ISBN : 2-84373-545-9 Nombre de pages : 74 Première édition : 1912 Reliure : br. Prix: 12.17€ |
Infatigables explorateurs du passé du Finistère, les chanoines Peyron et Abgrall portent ici leurs pas (et leur plume) jusqu'à Guissény, aujourd'hui station balnéaire réputée, hier paroisse d'importance, dont on fait remonter la fondation à 452 (acte de 1670 concernant Salomon de Keriber), puis à Kerlouan, la « capitale du Pays pagan », si redoutée à l'époque des naufrageurs. Avec ce talent narratif qu'on leur connaît, solidement étayé par une documentation précise et une connaissance affûtée des traditions locales, nos deux érudits évoquent ce moment où saint Sezni, arrivant d'Irlande avec ses disciples, débarque en Kerlouan où il édifie un ermitage, avant de bâtir un monastère sur le terroir de Guic-Sezni. Dès lors, la paroisse acquiert une véritable renommée qui ne fera que croître après la mort du saint homme. Dressant le panorama du territoire, les auteurs décrivent aussi la nouvelle église paroissiale (reconstruction au XVIIIe siècle, armes des Keriber et des Kersulec, statues en bois, une Pieta, un reliquaire en ébène à garniture d'argent...) et les faits importants consignés dans les registres.Les deux chapelles - de Brendaouez, XVIIe siècle et du Cimetière, 1743 - figurent dans ce recensement, ainsi que la fontaine de Menez ar-Groaz où les mères portaient leurs enfants pour qu'ils marchent de bonne heure, mais plus étonnant encore fut ce procès qui opposa les paroissiens de Guissény aux évêques de Léon, depuis le début du XVIe siècle jusqu'à la fin du XVIIIe au sujet de la perception de la dîme, une question épineuse qui fut réglée par Mgr la Marche en 1786. Les paroissiens et les vicaires demeurèrent fidèles à leurs croyances pendant la Révolution, à Guissény comme à Kerlouan. Les chanoines Peyron et Abgrall terminent sur Guissény en relatant Une tragique partie de pêche, à laquelle participèrent cinq prêtres du village en 1905 (récit de l'un d'entre eux, le chanoine Uguen). Quant à l'histoire de Kerlouan, étroitement liée à celle de Guissény, elle est, elle aussi relatée dans tous ses tenants et ses aboutissants.© Micberth
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