JURA (Département du). Dictionnaire Tome VI De Sergenaux à Saint-Ylie

Par Alphonse Rousset

Référence : 2005
Date édition : 2004
Format : 14 X 20
ISBN : 2-84373-379-0
Nombre de pages : 608
Première édition : 1858
Reliure : br.

Prix: 69.98€

L'ouvrage présenté ici est le sixième, et dernier, volume du livre intitulé Dictionnaire géographique, historique et statistique des communes du département du Jura. Il clôt superbement un travail mené, de bout en bout, avec rigueur et précision, qui nous entraîne, dans ce tome, de Salins (longs et passionnants développements consacrés à cette ville) jusqu'à Ylie (Saint), qui « occupe le sommet d'une éminence dont la base est baignée par le Doubs ». Même richesse et même variété d'informations que dans les volumes précédents : notice historique, précisions géographiques et administratives, voies de communication et relevés cadastraux, divisions du terroir (fiefs, seigneuries, domaines), édifices civils et religieux, population et habitat, productions agricoles, activités commerciales, artisanales et industrielles... Ainsi, le village de Sirod (Sigproscum, Syrodum, Syroz...), situé à une altitude de 620 m, à 31 km d'Arbois et 43 de Lons-le-Saunier, se trouve sur la rive gauche de l'Ain, il possédait l'une des terres les plus fertiles du Jura, des carrières de tuf, de pierre de taille et de marbre, un commerce et une industrie prospères et des biens communaux considérables.
Vescles (altitude : 603 m), à laquelle les communes de Boutavant, Chenilla et Rupt ont été réunies (en 1822), a une histoire poétisée par la gigantesque montagne d'Oliferne dont s'est saisie la superstition populaire et que les Ambarres, les Sébusiens et les Séquanes choisirent comme limite sacrée de leur territoire. Villers-Robert (Villa Roberti), située dans l'arrondissement de Dole, a été réunie à la commune de Seligney (en 1824), elle était traversée par de nombreuses voies de communication et par la rivière d'Orain, possédait des maisons qui n'avaient qu'un simple rez-de-chaussée et jadis une voie romaine passait par son territoire (débris de constructions antiques). Enfin Salins (Salumnio, Salinum...), qui fut l'une des villes les plus importantes du comté de Bourgogne, devenue ensuite simple chef-lieu de canton, a une activité industrielle et artisanale florissante, elle accueille des foires et des marchés, possède une station de chemin de fer depuis 1857, des biens communaux conséquents, et son histoire a été riche et mouvementée.

© Micberth