Dimanche 04 juin 2023
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![]() | Par Auguste Mochot Référence : 1416 Date édition : 2001 Format : 14 X 20 ISBN : 2-84373-078-3 Nombre de pages : 306 Première édition : 1873 Reliure : br. Prix: 38.54€ |
Après avoir évoqué les origines de sa ville natale, les débats d'ordre étymologique sur son nom et l'apparition de la bourgade dans l'histoire (en 731), Auguste Mochot brosse un panorama vivant et tragique de son passé, décrivant les exactions du sire de Châteauvillain, les ravages exercés par les Écorcheurs, les guerres de religion, les pillages du général Galas, la période révolutionnaire, relativement calme et les réquisitions ennemies en 1814.
Ensuite, il s'attache à faire revivre Is-sur-Tille au quotidien, dès l'époque médiévale : c'est d'abord le pouvoir seigneurial, avec les maisons de Thilchâtel, de Loches et de Grattedos, les fiefs des Moulins des Courtines et de Jean de Norges, le domaine royal et les seigneurs engagistes. Puis il décrit les activités religieuses dans la cité, dont les foyers de prosélytisme sont l'église et les chapelles Saint-Éloy, Saint-Jean, Saint-Nicolas et l'abbaye de Sainte-Bénigne ; un hôpital est fondé en 1417 par Jacques Miton, une maladrerie, située près du Cornet-Bury, est édifiée, elle, au XIIIe siècle et le temple protestant inauguré le 9 avril 1600 ; dans le domaine militaire, les fortifications de la ville entreprises en 1583 et les trois portes avec ponts-levis n'assurèrent à la cité aucune sécurité, bien au contraire : les troupes ne cessèrent d'affluer pendant les 20 ans qui suivirent, ligueurs et autres partisans.
Pour ce qui est des institutions anciennes et modernes, il est à noter que le péage (très ancien) qui entravait le commerce, ne fut supprimé qu'au XVIIIe siècle, que les finances de la ville étaient souvent déficitaires, malgré les octrois et que le grenier à sel fut instauré en 1674. Une brigade de gendarmerie fut fixée à Is-sur-Tille en 1770, la justice de paix commença à fonctionner en 1791, l'inspection des forêts en 1801 et une chorale et une fanfare furent créées respectivement en 1858 et 1859. Les écoles, les foires et les marchés, les visiteurs célèbres (Philippe le Hardi, François Ier, Louis XIII...) et les dépendances de la commune sont aussi passées en revue par l'auteur. Et Auguste Mochot termine son ouvrage par un coup d'oeil général sur la ville en 1873 et sur les hôtels de Chauvirey et de Lenoncourt, de Saulx-Tavannes et de Courtivron...© Micberth
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