Mardi 15 octobre 2024
Collection fondée en 1987
sur le Net depuis 1997
Par Marie Fallot Référence : DFDH45 Date édition : 2009 Format : 14 X 20 ISBN : 978-2-7586-0269-9 Nombre de pages : 278 Première édition : 1893 Reliure : br. Prix: 34.48€ |
L'histoire d'une commune est souvent marquée par l'oeuvre d'un personnage qui n'apparaît pas forcément dans les manuels mais qui a usé d'une influence certaine dans le destin de ses habitants. Il en est ainsi de Marie Fallot et d'Hérimoncourt. Si l'expansion industrielle de la commune est résolument due à la famille Peugeot, le développement spirituel de ses habitants doit sans nul doute quelque chose à l'œuvre et au dévouement de cette femme. Vouant sa vie à Dieu, à la connaissance des écritures et au bien-être de ses concitoyens, son visage angélique reflète la beauté de son âme. À 17 ans, son charme, sa gaieté franche et communicative semblaient la porter vers une vie relativement mondaine, mais le décès subit d'un de ses oncles, amena Marie et plusieurs membres de sa famille à se tourner vers Dieu. Elle entreprit alors de confier ses pensées à un journal intime qui est largement reproduit dans ce livre. Le lecteur peut ainsi découvrir ses joies, ses doutes, ses déceptions mais aussi cette volonté profonde d'agir et de s'investir. Car elle consacrera chaque instant de sa vie à aider, à éduquer ou à soulager. Quand ses amis lui suggéraient de se ménager, elle répondait : « J'aime mieux m'user que me rouiller ». La création de l'école du jeudi fut une de ses premières actions. Pendant trente-neuf ans, elle enseigna les travaux d'aiguille aux jeunes filles. Très vite, elle fonda d'autres groupes, comme la société des amis des pauvres, où chacun travaillait pour secourir les plus démunis pendant que des lectures leur étaient faites ; ou encore l'œuvre dans les familles d'Hérimoncourt, qui lui fit rendre visite aux malades et aux affligés pendant près de quarante ans. Très proche des enfants qu'elle comprenait instinctivement, elle créa aussi l'école du soir, destinée à tous ceux qui, obligés de travailler très jeunes, ne pouvaient pas suivre l'école communale. Les très nombreuses lettres reproduites dans ce recueil révèlent non seulement sa fidélité à ses nombreux amis mais aussi son ouverture d'esprit et son intérêt pour les préoccupations de son temps.© Micberth
15:25
   RECHERCHE