Dimanche 19 janvier 2025
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Par le chanoine Ernest Niobey Référence : 3528 Date édition : 2019 Format : 14 X 20 ISBN : 978-2-7586-1048-9 Nombre de pages : 306 Première édition : 1940 Reliure : br. Prix: 40.00€ |
Les premiers habitants du château de Hambye furent certainement les Painel (selon l'orthographe adoptée par l'auteur). « Un grand nom ! Il faudrait un petit Homère pour louer leurs exploits et un bénédictin pour débrouiller leurs généalogies. ». Compagnons illustres de Guillaume le Conquérant, ils ont porté leur nom et leurs exploits à travers mers et terres lors des croisades mais aussi en Angleterre où ils possédaient un grand nombre de fiefs. Selon la légende, l'un d'eux aurait été vainqueur du dragon de Jersey. Il est probable qu'une paroisse d'origine scandinave existait déjà au XIe siècle quand les Painel vinrent s'y établir. Le seigneur fondateur choisit pour son fief la motte naturelle qui formait un éperon commandant les vallées et les rivières, éloignée de l'église mais facile à fortifier. Vers 1145, Guillaume Painel occupait le château dans lequel il signa la charte de fondation de l'abbaye. Louis d'Estouteville n'avait que 18 ans lorsque l'on songea à le marier. En ces temps troublés, la survivance de cette grande maison devait être assurée. C'est Jeanne Painel, unique et dernière héritière du château de Hambye, alors âgée de 13 ans, qui fut choisie. Ce mariage s'appuyait sur des convenances sentimentales, dynastiques et même mystiques. Il eut lieu avant la Noël 1413. L'avenir s'annonçait heureux dans la forteresse crénelée, aux vastes horizons et entourée de terres fertiles. Mais le 10 mars 1418, le château dut capituler devant les Anglais. Jeanne Painel s'exila au Mont-Saint-Michel dont son mari fut un des glorieux défenseurs. Le château de Hambye passa ensuite par mariage aux Bourbon-Orléans-Longueville, puis aux Matignon-Monaco-Grimaldi, en 1601. Cette résidence massive et sévère, construite par des hommes de guerre, ne convenait plus au genre de vie plus délicat que l'on menait alors. Les seigneurs l'abandonnèrent aux intendants. Dans ce premier volume, l'auteur « a réuni sur les seigneurs abrités dans l'enceinte du château, ou mêlés aux exploits et à la vie du royaume, sur la quarantaine d'abbés qui gouvernèrent l'abbaye, et sur leurs successeurs commendataires, des documents précieux, tout chargés de précisions péremptoires, de révélations inattendues ». Il fait revivre le prestige d'un centre militaire et religieux local dont l'histoire s'insère dans celle de la nation tout entière.© Micberth
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