Samedi 18 janvier 2025
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Par Amédée Bertin et Léon Maupillé Référence : 0594 Date édition : 1990 Format : 14 X 20 ISBN : 2-87760-541-8 Nombre de pages : 552 Première édition : 1846 Reliure : br. Prix: 62.88€ |
Cherchant à protéger son fief des malfaisants, Méen fait le bon choix. Par sa position centrale, ses fortifications naturelles, son épaisse forêt et sa petite rivière, le lieu du château de Fougères est un point de surveillance idéal.
Pour une ville, chaque siècle a sa domination. Le XVe siècle est pour Fougères l'époque de l'épanouissement. Des familles normandes d'industriels et de commerçants s'exilent en Bretagne pour cause de guerre. Le duc perçoit tout l'intérêt pouvant résulter de cette « immigration » et en favorise le développement. De ce mouvement naîtront à Fougères et à Antrain les premières manufactures de draps et des tanneries.
En 1792, la ville est en ébullition : plusieurs de ses habitants, sous la bannière royaliste, partent à l'action avec le jeune Aimé Picquet du Bois-Guy à leur tête.
Le 19 mars 1793, une masse de 4000 paysans fond sur Fougères, mais est repoussée par la garnison du lieu, soutenue par la garde nationale. Enfin, le 4 novembre une armée de Vendéens investit la ville et libère 300 des siens.
Fortifiée, Antrain est à plusieurs reprises vainement assiégée sous les ducs de Bretagne. Son gouverneur Jean de Porcon parviendra même, avec seulement 40 hommes, à protéger le pays des Anglais, déjà maître de Saint-James et du Mont-Saint-Michel.© Micberth
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