Mercredi 09 octobre 2024
Collection fondée en 1987
sur le Net depuis 1997
Par Guillotin de Corson Référence : 1764 Date édition : 1999 Format : 14 X 20 ISBN : 2-84435-064-X Nombre de pages : 320 Première édition : 1907 Reliure : br. Prix: 36.51€ |
Érudit, dont le travail est toujours la base de tous les travaux historiques et des recherches sur la Haute-Bretagne, Guillotin de Corson relate minutieusement l'histoire de chacune des petites seigneuries. Les détails y sont multiples, précis, étonnants, mêlant généalogie, histoire, et légende.
En 1590, l'ancien manoir des Landes contenait toute une garnison quand le capitaine ligueur des Coudrayes s'en empara. « La terre de Montigné (...) était une agréable résidence, bâtie à proximité de Rennes, s'élevant dans un joli paysage, entourée de verdure et d'eau. (...) On ne peut s'empêcher d'avouer que les cadets de la puissante maison de Ragunel avaient bien choisi l'emplacement de leur féodale demeure.&nsbp;»Le manoir de la seigneurie des Rochers était la demeure préférée de Mme de Sévigné en Bretagne.
Pierre Le Porc, seigneur de Larchapt, détestait son fils René : il l'envoya près de Châteaudun où deux domestiques chargés de le faire disparaître, simulèrent sa mort et le confièrent au fermier de Larchapt qui l'éleva. En 1573, l'enfant fut enlevé mystérieusement et placé comme apprenti chez un cordonnier à Genève. La Noue-Bras-de-Fer, allant chercher une paire de chaussures à Genève, fut frappé par la ressemblance entre ce jeune homme et son beau-frère. Il le prit en charge. En 1600, le Parlement reconnut enfin les droits de René et lui rendit la fortune de son père.
La Piffardière, maîtresse de la Lohière faisait dévorer les indésirables par ses chiens « grands comme des génisses&nsbp;»: rentrer dans son château sans sa permission signifiait être mangé par les chiens ou jeté dans les étangs si les animaux étaient repus. Après sa mort, « la Piffardière apparaissait encore sous forme animale et terrorisait les gens ».
Les guerres des XIe et XIIe siècles divisèrent la paroisse de Pipriac en de nombreuses petites seigneuries. Le Châtel allait alors relever du duc de Bretagne, puis du roi de France.
Raoul de Clayes fit la croisade de saint Louis. Marigny-Malenoë, seigneur de Malenoë, est qualifié de philosophe cynique par Tallemant des Réaux.
Le vieux manoir de la seigneurie de la Magnane, embelli et agrandi au XVIe siècle par Catherine de Corcé, fut magnifiquement reconstruit au XVIIe siècle. Le château moderne de la seigneurie du Breil fut détruit par un incendie dans la paroisse d'Iffendic en 1903.
Les ruines de la résidence seigneuriale de la Thébaudaye « étaient hantées par de grands fantômes revêtus de suaires ensanglantés, la dame de la Thébaudaye et le baron de Bossac, meurtris puis assassinés dans leur propre demeure ».
Autant de détails qui raviront tous les amoureux du passé et permettront aux généalogistes de remonter bien loin, sur les traces de leurs ancêtres.© Micberth
09:41
   RECHERCHE