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LA SORCELLERIE AU COMTÉ DE BOURGOGNE (Histoire de)


Par Aristide Dey


Référence : 3377
Date édition : 2015
Format : 14 X 20
ISBN : 978-2-7586-0885-1
Nombre de pages : 138
Première édition : 1861
Reliure : br.

Prix: 19.00€


     L'église s'est émue des impiétés des assemblées du sabbat, variante des mystères de Diane, dès les premiers temps du christianisme. Elle reconnaissait alors coupables d'idolâtrie ceux qui se livraient à ces désordres et ceux qui croyaient à la réalité de ces scènes fantastiques. Les capitulaires toutefois se gardaient de prononcer des peines corporelles contre les habitués du sabbat. Ils recommandaient seulement aux pasteurs d'instruire et de désabuser les fidèles, et d'empêcher la contagion de ces croyances erronées. Les restes de la sorcellerie primitive ne furent considérés comme un crime de lèse-majesté divine et humaine qu'en se confondant avec l'hérésie. La sorcellerie prit une certaine uniformité au moment où la société religieuse fut mise en péril par les perturbations réformatrices et les violentes attaques de Luther, Calvin et de leurs disciples. Jean de Chalon, comte de Bourgogne surnommé le Sage, effrayé des progrès que faisaient dans ses états les Vaudois, hérétiques aux mœurs très pures qui attribuaient à tous les fidèles le pouvoir de consacrer et d'administrer l'eucharistie, sollicita et obtint du pape Innocent IV, en 1247, l'établissement de l'Inquisition dans son comté. Quand l'hérésie n'osa plus se montrer, à partir de la fin du XVIe siècle, c'est la sorcellerie que l'Inquisition poursuivit comme crime principal. Les lois ecclésiastiques, les seules que ses membres pouvaient appliquer directement, ne paraissant pas assez sévères pour réprimer tous les débordements des sorciers, des lois spéciales furent portées contre eux par les souverains du comté de Bourgogne. Bien avant leur promulgation, un principe prévalait : le crime de sorcellerie était un crime exceptionnel, soit à cause de son énormité, soit parce qu'il était commis la nuit, environné du plus grand mystère. Une fois que le magistrat avait pu réunir un indice grave (l'aveu de l'accusé, les mensonges et variations aux interrogatoires ou la clameur publique, par exemple) et un indice léger (tel que l'habitude de l'accusé à tenir les yeux fixés à terre pendant l'interrogatoire, son regard affreux et sa mauvaise physionomie ou de fausses larmes), l'accusé subissait la torture. Deux séances étaient programmées. Sorti triomphant de cette double épreuve, l'individu qui n'avait pas avoué, était retenu pour voir administrer la preuve testimoniale. Les témoins pouvaient être des enfants avant la puberté, des possédés pourvu qu'ils soient exorcisés ou même des parents. Guillaume Vuillermoz résista à la torture mais succomba aux déclarations de son fils de douze ans qui l'accusa de l'avoir conduit au sabbat.
© Micberth
     

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