ALIERMONT (Histoire des cinq communes de l'). Croixdalle, Sainte-Agathe, Notre-Dame, Saint-Jacques et Saint-Nicolas)

Par l'abbé J.-E. Decorde

Référence : 2229
Date édition : 2004
Format : 14 X 20
ISBN : 2-84373-613-7
Nombre de pages : 390
Première édition : 1877
Reliure : br.

Prix: 46.65€

La passion vouée par de nombreux historiens à l'ancienne France, et, plus précisément, aux innombrables régions, pays, lieux-dits du territoire national, est d'autant plus louable qu'en les faisant resurgir, c'est tout le passé de nos différents terroirs qu'ils parviennent à restituer. Ainsi en est-il de ces cinq communes de l'Aliermont, Croixdalle, Sainte-Agathe, Notre-Dame, Saint-Jacques et Saint-Nicolas, évoquées dans cet ouvrage par l'abbé Decorde, ancien curé de Notre-Dame d'Aliermont et membre de l'Institut des provinces, ainsi que de quelques autres sociétés savantes. En faisant revivre les localités de cette « petite contrée » de l'Aliermont, depuis leurs origines très anciennes, jusqu'en 1875 environ, c'est tout un univers, méconnu ou oublié, qui réapparaît au fil des pages : d'abord le plateau lui-même, dans sa réalité topographique (plan détaillé au début du livre) et historique (en commençant par les peuples primitifs qui vénéraient les eaux et les forêts).
À quoi s'ajoute un dictionnaire des usages de l'Ancien Régime : du mot argent (l'usure ravage la société) jusqu'au mot vigne, cultivée en premier lieu par les moines, puis plus largement aux XI^e et XII^e siècles, en passant par défends (bois soustraits aux servitudes), glanage (pour les pauvres) ou paroissien (chef de famille). Ensuite, c'est l'histoire, foisonnante d'événements et d'informations, des cinq paroisses qui est retracée. Celle de Croixdalle (sans doute des mots germains croft et dale : terre cultivée autour d'une maison de campagne), lieu d'exploitation d'une tuilerie et d'une verrerie, marquée par la misère pendant des siècles ; de Sainte-Agathe, une seigneurie qui fut troublée par de nombreuses dissensions locales ; de Notre-Dame, endroit de prédilection de nos archevêques au XIII^e siècle ; de Saint-Jacques, qui connut les sortilèges et les possessions (1692-1742), malgré la ferveur ambiante ; enfin de Saint-Nicolas, célèbre pour son industrie horlogère, « capitale actuelle (1876) de l'Aliermont ».

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