Mercredi 16 octobre 2024
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Par l'abbé François-Marie Calvez Référence : 2638 Date édition : 2007 Format : 14 X 20 ISBN : 2-978-7586-0083-1 Nombre de pages : 126 Première édition : 1947 Reliure : br. Prix: 17.24€ |
L'abbé François-Marie Calvez, auteur de cet ouvrage sur Coat-Méal, où il était né et où il mourut deux ans après s'y être retiré, avait une véritable passion pour l'histoire et l'archéologie. Ce goût est nettement perceptible ici, dans cette monographie consacrée à un village et à un terroir qu'il connaissait parfaitement, même si les liens privilégiés qui l'unissaient à ce sol ne lui font pas oublier sa rigueur d'historien. Tout juste se permet-il d'ouvrir son récit par la légende charmante des « trois barriques d'or », avant d'évoquer le Castel-Uhel qui fut à l'origine un castellum romain, une hauteur fortifiée d'où l'on pouvait surveiller les environs et donner l'alarme. Il note aussi que la châtellenie de Coat-Méal fut créée en raison de l'importance de cette butte féodale, jadis surmontée d'une tour et de celle du Castel-Trémazan, « le plus beau fief du comté de Léon ». Et le fait qu'elle ait été érigée en principauté (1572) et qu'elle possède un prieuré, dépendant de l'abbaye de Daoulas, à l'origine de la création de sa paroisse, donne la mesure du rôle qu'elle jouait dans le comté.Terminant ce développement sur le Coat-Méal seigneurial par l'évocation de la haute, moyenne et basse justice qui y était exercée par un sénéchal du duc de Rohan et non par un sénéchal « de siège royal », il étudie ensuite l'histoire de la commune elle-même qui était autonome depuis des siècles, ne dépendait que de ses seigneurs, mais était « entièrement enclavée dans la commune de Plouguin : et à ce propos, « trois faits saillants » retiennent surtout son attention : la période révolutionnaire, au cours de laquelle la petite localité (188 habitants) dut demander un quart des biens de l'église pour survivre, l'épidémie de choléra qui la toucha en 1832 (9 personnes décédées le 15 septembre) et le combat qu'elle dut livrer non seulement pour ne pas être absorbée par Plouguin, mais pour s'agrandir grâce à un démembrement du territoire de sa puissante voisine. Il faudra plus de quatre décennies (1830-1875) pour qu'elle obtienne satisfaction et que son extension soit officielle. L'histoire et l'organisation de la paroisse constituent le troisième volet de ce beau triptyque.© Micberth
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