CLERMONT-EN-BEAUVAISIS. Monuments, rues, maisons. Etude historique et archéologique

Par Dr René Parmentier

Référence : 1669
Date édition : 2000
Format : 14 X 20
ISBN : 2-84435-157-3
Nombre de pages : 208
Première édition : 1934
Reliure : br.

Prix: 24.34€

     Auteur de nombreux ouvrages consacrés à des édifices religieux ou civils du département de l'Oise, le Dr René Parmentier nous propose ici un livre passionnant sur l'ancienne capitale du comté de Claromonte, devenue ensuite chef-lieu d'arrondissement et aujourd'hui sous-préfecture de l'Oise, au riche patrimoine architectural. Cet amoureux de la pierre qui décrit, avec tant de brio, les charmes de la superbe église Saint-Samson (au buffet d'orgues précédé par une galerie du XVI^e siècle, à panneaux finement sculptés), ceux du grand donjon, magnifique vestige du château, de 75 pieds de hauteur, couvert à la Romaine ou ceux, moins connus, de la maison de Froidmont, « la demeure la plus ancienne de la ville », n° 17 et 19 de la rue de Paris, ne se contente pourtant pas de faire oeuvre d'archéologue.
     Épris de la beauté sous toutes ses formes, il la déniche aussi dans ses aspects les plus familiers : dans le Chatelier, par exemple, ce jardin qui entourait la partie circulaire du château et où la princesse d'Harcourt autorisa les Clermontois à se promener, après y avoir fait planter des ormes et des tilleuls ; sur la place (si animée) de l'Hôtel de Ville où débouchent la ruelle du Collège, la ruelle des Gloriettes, la rue de la Fontaine Massé et les rues Cassini, Fernel et de l'Église ; dans le château transformé en annexe de l'hôpital militaire pendant la Révolution, où 53 Anglais prisonniers de guerre furent logés sur 110 bottes de paille prises dans la halle.
     Ici, les maisons, les rues et les monuments ne nous sont pas présentés comme des ouvrages immobiles, figés à l'époque où ils sont étudiés : nous les contemplons dans leur réalité historique, évolutive ; à Clermont le numérotage des maisons n'apparaît pas avant 1763 ; le nom des rues « est aussi variable que possible » ; la villa Saint-André d'alors, 50 rue des Fontaines, était deux siècles auparavant l'auberge de la Fleur de Lys et la poste aux chevaux ; le 25 septembre 1686, un enfant tombe du coche d'Amiens, il est transporté à l'hôtel-Dieu, trépané et guéri...
     Fourmillant de renseignements inappréciables sur l'histoire de l'urbanisme clermontois à l'époque médiévale, moderne et contemporaine, ce livre séduira tous les piétons impénitents curieux de leur passé.© Micberth

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