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CHINON. Légendes, anecdotes, faits historiques, etc.


Par William de Robiano de Saffran


Référence : 3366
Date édition : 2015
Format : 14 X 20
ISBN : 978-2-7586-0872-1
Nombre de pages : 190
Première édition : 1925
Reliure : br

Prix: 25.00€


     « Comme toute bonne ville qui se respecte », Chinon possède son saint. La vertu de saint Mexme se manifesta surtout par l'eau, peut-être pour contrebalancer l'influence de saint Martin à qui la tradition attribue l'apport de la vigne en Touraine. Le comte Robiano de Saffran raconte que sous le bon roi Charles V, dit le Sage, René de Quirit commandait le château. Il partait voir sa fiancée, Marie de Pierres, lorsque, attaqué par des brigands, il crut devoir son salut à la belle Sarah qui, malgré ses intrigues, ne parvint pas à le faire succomber à son charme. Folle de jalousie, elle perça le cœur de son bien-aimé d'un stylet empoisonné avant de se frapper de la même arme. Charles VII établit sa cour à Chinon qui devint le dernier réduit de la résistance française, le seul point où elle pouvait se ressaisir, s'organiser et tenter son dernier effort pour tenir tête à l'envahisseur. Le roi était pauvre. Pour organiser une armée et même pour assurer les dépenses courantes de la cour, il usait d'expédients, empruntait aux villes, aux marchands, à son personnel. Il emprunta même à son cuisinier car les fournisseurs de la cour refusaient de livrer à crédit. De cette misère naquit un souffle qui fit du château de Chinon la pierre angulaire sur laquelle se constitua l'unité nationale. Mais lorsque Richelieu se rendit maître de la forteresse par subterfuge, il entreprit de la démolir. Le séjour de la cour au château de Chinon sous différents rois fit naître le goût du faste chez les habitants de la ville. L'épanouissement des cérémonies religieuses qui souvent étaient le prélude ou la continuation des fêtes royales, provoqua, à partir du XVIe siècle, l'agrandissement ou la transformation des sacristies dans les églises déjà construites. Lorsque la cour abandonna le château, l'autorité du maire et des échevins s'affirma au détriment du gouverneur. Chacun cherchant à bénéficier d'un maximum d'avantages, les conflits se multiplièrent entre le corps de ville, les chanoines de l'abbaye, les curés et le gouverneur. Le chapitre de Saint-Mexme et les curés de la paroisse en vinrent même à se disputer les morts : en 1717 le vicaire fut enterré en catimini par les chanoines dans une fosse creusée la nuit par des femmes ; en 1741, l'épouse de Jean Bridonneau, ancien président en l'élection de Chinon, bénéficia de deux services funèbres, en même temps. Au début du XVIIIe siècle, l'art d'Esculape commença à s'organiser avec des moyens empiriques. Quiconque s'établissait guérisseur ou apothicaire jouissait de privilèges. Un budget fut également voté pour acquérir la machine à accoucher de Mme du Coudray.
© Micberth
     

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