Vendredi 19 avril 2024
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Par Charles Lemenestrel Référence : 2135 Date édition : 2004 Format : 14 X 20 ISBN : 2-84373-514-9 Nombre de pages : 110 Première édition : 1866 Reliure : br. Prix: 14.20€ |
Les historiens ont toujours été fascinés par la grandeur et la décadence des cités. Charles Lemenestrel, lui, était incontestablement passionné par le destin hors du commun du hameau de Fermaincourt, mais il se souciait avant tout de la vérité des faits : celle qui n'apparaît qu'à la lumière de documents soigneusement recoupés. Comment une place fortifiée de la taille de Fermaincourt, qui eut un rôle éminemment stratégique pendant près de vingt siècles, était-elle devenue, à l'époque contemporaine, « un simple village, situé dans une riante vallée, aux portes de Dreux » ? C'est à cette question que l'auteur répond tout au long de son ouvrage, en retraçant l'histoire de cette localité qui fut riche et mouvementée. Ainsi, après l'évocation de la période franque et des invasions normandes, il montre comment Fermaincourt resta au pouvoir de la royauté jusqu'en 1137, année où le domaine passa sous l'autorité de Robert Ier, comte de Dreux.Celui-ci fit alors réparer le château de Fermaincourt, qui avait été édifié au début du Xe siècle, au confluent de l'Eure et de la Blaise, et construire le château de la Robertière (1162) que l'on disait imprenable. Pour ce qui est du prieuré de Fermaincourt, il fut fondé, en 1185, par Robert II et on le trouve encore florissant au XVIe siècle, époque où Marie d'Albret, alors comtesse de Dreux, fit apposer ses armes au-dessus de sa porte. À signaler toutefois qu'auparavant le château de La Robertière avait dû soutenir un terrible siège contre les Anglais (1428), à la suite duquel il avait été rasé. Un fait qui semblait déjà le prélude de catastrophes futures : en effet, un siècle et demi plus tard, Henri IV assiégea le château de Fermaincourt (1590), qui tomba aux mains du roi et fut aussitôt rasé. C'est avec ses débris que Charles de Bourbon fit construire, à Dreux, l'église et le couvent des Capucins. Un signe des temps : par la suite, Dreux ne cessa de prospérer et Fermaincourt de se dépeupler, la période révolutionnaire ayant été favorable à la ville natale de Jean de Rotrou et de Charles Delescluze.© Micberth
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