CHANTILLY et le musée Condé

Par Gustave Macon

Référence : 2829
Date édition : 2009
Format : 14 X 20
ISBN : 978-2-7586-0294-1
Nombre de pages : 376
Première édition : 1925
Reliure : br.

Prix: 46.65€

Le livre de Gustave Macon traite l'histoire exceptionnelle du château de Chantilly, depuis ses origines, en démêlant, à partir de documents d'archives, des événements qui furent particulièrement complexes à la fin du Moyen Âge. Au milieu du XIV^e siècle, la seigneurie de Chantilly était la possession de cousins de la famille des Bouteiller, descendant de Guy de Senlis, qui fut nommé bouteiller par le roi Louis VI, à la fin du XI^e siècle. Passée aux mains de Guy Laval, elle fut revendue par celui-ci à Pierre d'Orgemont, en 1386. Son petit-fils, sans héritier, légua ensuite tous les biens acquis par ses aïeux à son cousin Guillaume de Montmorency. Le château resta alors dans la famille jusqu'à la mort par décapitation sur la place du Capitole à Toulouse, en 1632, d'Henri II de Montmorency, maréchal de France, accusé de rébellion contre le roi Louis XIII. Si le monarque restitue alors la plupart de ses biens aux trois sœurs d'Henri II, il conserve la seigneurie de Chantilly, lieu idéal pour pratiquer son activité favorite, la chasse. À sa mort, sa veuve Anne d'Autriche restitue, en 1643, le domaine à Charlotte-Marguerite de Montmorency, dernière des sœurs du duc, épouse d'Henri II de Bourbon, prince de Condé et mère de Louis II de Bourbon, surnommé « le Grand Condé ». En 1830, le dernier prince de Condé, Louis-Henri-Joseph de Bourbon ayant perdu son fils unique, seul héritier direct, fusillé dans les fossés de Vincennes sur ordre de Napoléon, lègue ses biens à son petit-neveu et filleul, Louis-Henri-Eugène d'Orléans, duc d'Aumale. Ce dernier n'a que huit ans quand il reçoit ce bel héritage qui comprenait Chantilly et le Palais-Bourbon. Très proche du duc d'Aumale, Gustave Macon qui jusqu'alors avait fait revivre ces lieux grâce aux documents trouvés dans la bibliothèque du château, apporte alors à son ouvrage une dimension plus personnelle, en racontant ses propres souvenirs. Plein d'admiration pour cet homme qui avait une véritable vocation militaire et avait su développer son goût pour les arts et les lettres, il rappelle les péripéties de son existence et la constitution méticuleuse de ses collections.
© Micberth

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