Jeudi 10 octobre 2024
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Par l'abbé Gilbert Boudant Référence : 2071 Date édition : 2004 Format : 20 X 30 ISBN : 2-84373-446-0 Nombre de pages : 296 Première édition : 1862 Reliure : br. Prix: 44.62€ |
L'abbé Gilbert Boudant, ancien curé de Chantelle et membre de nombreuses sociétés savantes, effectua de longues recherches dans les archives de la commune, dans celles de Bourges et de Clermont, ainsi que dans les fonds des ministères de France, de Hollande et de Westphalie. Il se nourrit des papiers de famille chantellois et de la tradition locale, il compulsa de nombreux textes de référence, comme ceux de Sidoine Apollinaire, Marillac, Barailon, le Gallia Christiana et l'Ancien Bourbonnais, pour mener à bien un ouvrage qui fût à la mesure de « l'une des cités les plus remarquables de la province ». Ce que les visiteurs de ce début de 3e millénaire apprécient à Chantelle (et dans les autres communes du canton), antiquité, édifices médiévaux (Chantelle, Charroux, Étroussat, Fleuriel), sites superbes (gorges de la Bouble, bords de Sioule à Saint-Germain-de-Salles), sans oublier l'abbaye des Bénédictines, avec son église romane et son cloître du XVe... c'est ce qui figure, en textes et en images, dans ce livre, avec une densité d'informations historiques exceptionnelle.Le talent narratif (et descriptif) de l'auteur fait le reste : Chantelle-la-Vieille, fondée par une colonie de Phéniciens, renaît devant nos yeux et, au fil des pages, nous la voyons gagner en puissance, acquérir des usages et des lois, être la victime de la stratégie de terre brûlée de Vercingétorix, devenir un camp de César, puis (sans doute) « la première conquête du christianisme en Bourbonnais », avant les invasions (Francs, Suèves, Alains, Vandales, Visigoths...) et son érection en seigneurie, « noyau du Bourbonnais » comme Bourbon, Hérisson, Murat. Archiprêtré du diocèse de Bourges, Chantelle va connaître une période médiévale tumultueuse - assiégée par Pépin-le-Bref et son fils Charlemagne, puis par Philippe-Auguste (au début du XIIIe siècle), choisie comme lieu de tournois et de fêtes, dotée d'une fonderie de canons... - avec, par la suite, des moments grandioses et épiques (Anne de Beaujeu et le connétable de Bourbon) et un XIXe siècle accompli avec une architecture médiévale encore dans tout son éclat (flèches, portes ogivales, toits aigus, balcons sculptés, pignons sur rue...).© Micberth
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