Samedi 18 janvier 2025
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Par Henri Courteault Référence : 0534 Date édition : 1991 Format : 14 X 20 ISBN : 2-87760-481-0 Nombre de pages : 344 Première édition : 1909 Reliure : br. Prix: 52.74€ |
Les religieux de Bourg-Saint-Andéol croient aux choses solides : leur première église, placée sous la double invocation de saint Andéol et de saint Polycarpe, est édifiée sur la crypte où furent enfouies les reliques d'Andéol. La pureté est atteinte durant le Ixe siècle, où deux sanctuaires prennent place dans la ville.Les enterrements n'ont pas toujours la réserve requise. A la mort de M. du Sault, l'interdiction d'enterrer les défunts dans les édifices religieux est en vigueur. Son fils veut passer outre la règle et conduire le corps dans la chapelle de Saint-Jean-Baptiste. Le consul s'y oppose. Le mort devra attendre trois ans avant de pouvoir reposer en paix.La règle pour l'évêque de Viviers est de ne pas être trop sédentaire. Jean de Montchenu en fera les frais. A la porte de la ville, entraînant derrière lui sa clique de dignitaires et vingt-cinq hommes en guise d'escorte, il se voit refuser l'entrée. L'insurrection de la population n'est pas totalement instinctive : l'ecclésiastique entrera après avoir payé.Le charme du Bourg-Saint-Andéol trouve son éclat dans la qualité des hommes qui la peuplent : religieux épris de grandes constructions ou familles généreuses. Mais dans ce petit coin paradisiaque, les coups aussi sont parfois échangés.© Micberth
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