LA BAIE DE SOMME. Boulogne et Calais

Par J. Pizetta

Référence : 1407
Date édition : 2001
Format : 14 X 20
ISBN : 2-84373-103-8
Nombre de pages : 278
Première édition : 1897
Reliure : br.

Prix: 32.45€

     Historien, homme de terrain et homme d'archives, J. Pizzetta nous entraîne, d'une plume alerte et d'un pas léger, vers des lieux (Montreuil-sur-Mer, Étaples, Neufchâtel, Mont Saint-Frieux, Hardelot, Boulogne, Honvault, Wimereux, le cap Gris-Nez, Wissant...) qui nous sont présentés avec la grâce et le plaisir d'une découverte partagée. « Il est vrai, nous annonce-t-il d'entrée, que, pour la plupart du temps, nous aurons sous les yeux le spectacle merveilleux de la mer, calme ou furieuse, glissant doucement sur le sable ou se brisant au pied des falaises... », et ce, que l'on se trouve à Cayeux-sur-Mer, « très visité par les artistes », à Berck, station balnéaire imposée par les docteurs Perrochaud et Cazin, ou à Paris-Plage, situé au pied des phares dits du Touquet. Aussi cette déambulation pittoresque et savante, qu'il fait précéder de l'histoire, tumultueuse, de la région, à travers la guerre des Morins contre César, l'apostolat de saint Victorin, Robert le Diable et Guillaume le Conquérant, il l'accomplit en notre compagnie, en promeneur curieux et en archéologue comblé.
     D'abord, nous explorons la Baie de Somme, les ports pittoresques de Cayeux-sur-Mer, de Saint-Valery-sur-Somme et du Crotoy, ainsi que la ville de Rue, dont, autrefois, les eaux de la mer venaient battre les remparts. Puis, au cours d'un voyage qui va nous conduire de Berck-sur-Mer à Boulogne, nous pouvons admirer, dans un bel éclectisme, Montreuil-sur-Mer, la Neuville-sous-Montreuil, Étaples, les plages Saint-Gabriel et Sainte-Cécile, Neufchâtel (un village industriel), le mont Saint-Frieux, au pied duquel se dressait jadis le château de Belle-Fontaine, Hardelot, Condette et Hesdigneul. Ensuite, nous nous arrêtons à Boulogne-sur-Mer, dont l'histoire fut une véritable épopée, où l'activité portuaire et industrielle a toujours été considérable et où, au XVIII^e siècle, un mécanicien nommé Arnoux fabriqua les premières plumes en métal. Après quoi, nous faisons route vers Calais, en passant par Terlinchtun, où Henri VIII avait son quartier général en 1544, par Honvault et Wimereux, Wimille et Ambleteuse, Marquise et Audresselles, Audinghen, le cap Gris-Nez, le cap Blanc-Nez et Sangatte. Autant de lieux chargés d'histoire que nous quittons pour gagner Calais, où six bourgeois, en 1347, nous dit Froissart, évitèrent le massacre de leurs concitoyens en se livrant au roi Édouard, Calais, une belle cité que le duc de Guise libéra du joug ennemi en 1558 et qui allait devenir, au XIX^e siècle, une véritable place forte, l'un des boulevards de la France dans le Nord.© Micberth

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