Mardi 15 octobre 2024
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Par Michèle Andrieux Référence : 3559 Date édition : 2020 Format : 20 X 30 ISBN : 978-2-7586-1080-9 Nombre de pages : 238 Première édition : 2020 Reliure : br. Prix: 38.00€ |
Ce livre est né des recherches de l'auteur sur l'origine d'une propriété ou masure (petite manse) au centre du bourg, qui se sont élargies au gré des découvertes sur les familles, seigneurs et manants (habitants) qui ont fait Bouère.Depuis Rahier, premier seigneur connu, né vers 980, jusqu'à la construction de la nouvelle église à la fin du XIXe siècle, Michèle Andrieux traverse mille ans d'histoire à la découverte des familles nobles et des seigneurs ecclésiastiques, des marchands tanneurs ou des chaufourniers, de tous ceux qui ont contribué au développement et à la grandeur de la commune.Située en Haut-Anjou, la commune de Bouère (Boeria en 1062, Bouëre en 1828) faisait partie du comté de Laval, de la province du Maine et du diocèse du Mans avant la Révolution. En 1062, Fouques de Bouère fait donation de l'église et de terres, acte fondateur pour Bouère qui voit s'édifier un prieuré dépendant de l'abbaye de Marmoutier. Le bourg seigneurial étant installé avec sa motte castrale sur la rive gauche du Fondrieux, les bénédictins sont autorisés à créer un bourg monastique près de l'église, sur la rive droite du ruisseau.Les châteaux sont nombreux encore pour témoigner du temps passé : entre autres, celui de Boisjourdan, construit sous Louis XIII ; celui de la Vezouzière et ses orangeries datant du XIIIe siècle ou encore la Grande et la Petite Sévaudière, longtemps propriété de la famille de la Haie.L'auteur évoque la famille Sesboué, famille de tanneurs qui possédait plusieurs maisons dans le centre du bourg ; parmi les familles d'industriels chaufourniers, celle de François Godivier, propriétaire et maire de Bouère. Et n'oublions pas une figure de Bouère pendant la Révolution, Marin-Pierre Gaullier dit Grand Pierre, dont les exploits serviront d'inspiration à Victor Hugo pour son roman « Quatrevingt-Treize ».Cet ouvrage fourmille d'informations et de multiples détails qui retracent avec précision la vie des habitants de cette petite commune dite « la Grande » au XVIIIe siècle.© Micberth
Article(s) de presse :LE_HAUT-ANJOUOuest-France
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