Vendredi 13 décembre 2024
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Par Père Ph. Gobillot Référence : 1506 Date édition : 1995 Format : 14 X 20 ISBN : 2-84178-006-6 Nombre de pages : 216 Première édition : 1926 Reliure : br. Prix: 26.37€ |
Philippe Gobillot nous propose un historique très fouillé des monuments bordelais. Des chapelles au monastère, du cloître au cimetière, tous ces lieux de piété ressurgissent au cours des siècles, souvent malmenés mais toujours présents.
A la fin du XIe siècle, Étienne de Grandmont se fixe dans la forêt de Muret. Le mode de vie adopté ne conçoit aucune facilité: une cabane pour se loger, du pain et de l'eau pour subsister, une planche sous le dos pour rêver. Son austérité fait école et les ermites sont légion. Un ordre porte bientôt le nom du fondateur, à l'image de ceux de la Chartreuse et de Cîteaux. Le sens du sacrifice et la primauté du cloître règlent la vie de ces « Bons hommes ».
Par un jour de promenade rupestre, la mule de la comtesse de Foix s'immobilise et s'enfonce dans une pierre, comme enlisée parla matière. Le phénomène convainc les autorités de fouiller les lieux : la Vierge des grandmontains est révélée. Là doit s'édifier la chapelle, par la volonté d'Isabelle. Au XVIIe siècle, les monuments religieux de Verdelais frôlent la décomposition minérale. La chapelle fait pitié et l'ancien cloître ne dépasse pas le stade du vestige : le cloaque gagne sur le mystique. Grâce au cardinal de Sourdis, des fonds sont débloqués et les baptêmes autorisés.
Des bienfaiteurs facilitent la restauration de la chapelle et l'édification du monastère. Ainsi Éléonore de Calvimont et le duc d'Épernon.
Voici dévoilées quelques facettes de l'épopée religieuse de Verdelais qui se distingue par des ressources anecdotiques insoupçonnées.© Micberth
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