BLOIS et ses environs. Guide artistique et historique

Par Louis de la Saussaye

Référence : 2866
Date édition : 2009
Format : 14 X 20
ISBN : 978-2-7586-0332-0
Nombre de pages : 442
Première édition : 1882
Reliure : br.

Prix: 56.80€

L'érudition et l'amour du pays natal permettent à Louis de la Saussaye de composer un guide touristique et artistique de Blois et de sa région où s'entremêlent les informations à caractère purement historique, les citations des plus grands auteurs et la répercussion de ces événements sur le quotidien des habitants. Il présente ainsi sous forme de tableaux vivants, les faits qui ont marqué l'histoire locale et nationale, se plaisant à décrire dans le moindre détail, le décor, l'ambiance mais aussi le comportement des personnages qui y étaient impliqués. Il rend d'abord hommage aux Blésois qui conservent dans leur tempérament et leurs mœurs, le caractère de leur terre douce, riante et heureuse. Leur courtoisie, leurs belles manières et leur bon langage ont longtemps suscité le séjour de la cour. C'est à Blois que Jeanne d'Arc fit bénir son étendard dans l'église de Saint-Sauveur, par l'archevêque de Reims, avant de partir à la tête de sa petite armée pour tenter de maintenir l'indépendance nationale. De retour de captivité, Charles d'Orléans autorisa les habitants à couper tout le bois nécessaire dans sa forêt, pour construire des demeures plus commodes et plus élégantes, préférant « loger des hommes que des bêtes ». Puis l'histoire de la ville, dont la position centrale et le rempart de la Loire lui valurent d'être au cœur de nombreuses invasions, se confond avec celle du château. Son importance sous l'angle artistique n'a d'égal que l'intérêt des événements historiques dont il a été témoin. « Cet assemblage pittoresque d'édifices de trois grandes époques de l'art » abandonné, mutilé, déshonoré par les malheurs des temps et l'incurie des administrations, menacé par les projets de reconstruction de Gaston d'Orléans, a su renaître sous la main savante de Duban. Charles d'Orléans avait transformé la forteresse en demeure élégante ; Louis XII fit édifier la façade orientale alors qu'il recevait la visite de l'archiduc Philippe d'Autriche et de son épouse Jeanne de Castille, dont le fils devait épouser la princesse Claude. Si, après le décès d'Anne de Bretagne, le monarque délaissa le château qu'il aimait tant, les états qui s'y tinrent en 1576 et 1588, firent vivre à l'édifice ses heures les plus mémorables.
© Micberth

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